Shinobi desu
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 [Quête] Où suis-je ?

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Sayuri
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Sayuri


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MessageSujet: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeVen 25 Mai - 19:00

HRP// Cette quête se déroule après l'enlèvement de Sayuri de Kyofuu no mura. La durée écoulée entre l'enlèvement et cette quête est ... secret Razz


Un bruit.
Raclement sur le sol.

Elle l'entend dans sa tête. Le ressent dans son corps. Raclement dans son ventre.
Un haut le coeur.


...

Le noir.
Obscurité compacte et presque palpable.

Elle ouvre les yeux. L'ombre persiste. Elle tend la main. Essaye de toucher cette sombre présence. Elle ne peut pas bouger. Ses bras n'obéissent pas.
Sa tête retombe lourdement, ses yeux se ferment à nouveau.


...

Une odeur.
Parfum enivrant qui la tire de son sommeil artificiel. De la nourriture. Son estomac prend le contrôle de son esprit, le forçant à se tirer des brumes dans lesquelles il se débat.
Elle rouvre les yeux. L'obscurité, toujours. Mais cette fois, un rai d'espoir. Là, en face.
N'est-ce pas un rai de lumière ? Une porte. Et au delà, le jour. Fixer cette mince lueur lui brûle les yeux mais elle s'y accroche. Aucune pensée cohérente n'a encore fait son chemin dans son esprit. Seul son estomac commande. L'odeur vient de la Lumière. La Vie vient de la Lumière.


Faim...

Réflexion ? Non. Simple expression d'un désir primaire. Elle attend.
Des minutes passent.
Puis d'autres.
Les minutes deviennent des heures, bien qu'elle n'en ait pas conscience.
L'odeur finit par s'atténuer, puis par disparaître, sans que le salut ne soit venu de la Lumière.
Puis la Lumière finit par disparaître à son tour. Elle la voit s'affiner peu à peu... puis s'éteindre. Alors que le dernier rayon se meurt, une unique larme se forme au coin de son oeil droit. Elle n'en a pas conscience. Réaction instinctive, faisant suite à la perte d'un espoir.
Ses yeux se ferment à nouveau, une fois encore.


...

Un mouvement.
Dans l'ombre, près d'elle. Elle ne sait si elle l'a entendu ou senti, ni même si c'est ce qui l'a réveillée. Ses yeux sont à nouveau grand ouverts sur le noir environnant, tentant de saisir le moindre déplacement. Son corps ne répond toujours pas. Soudain, une terrible douleur lui vrille le cerveau, elle hurle. Sa cécité est passée d'un coup du noir le plus profond au blanc le plus pur.
Puis tout s'arrête, aussi soudainement que c'est venu. Elle gémit et pleure, les yeux clos et douloureux. Mais soudain, elle sent.
L'odeur. L'odeur est à nouveau là. Proche. Toute proche. Ici même! La Lumière. C'était ça. Un flot de lumière, douloureux mais salvateur. Elle cherche à tâtons. Ses bras, immobiles. Elle secoue la tête. Elle sent qu'elle doit prendre le temps de réfléchir si elle veut pouvoir atteindre l'odeur. Alors elle ferme à nouveau les yeux et se concentre.

Une inspiration. Deux. Trois. Elle reprend conscience de son corps, peu à peu. Sa tête. Lourde... Sa nuque. Raide... Ses épaules. Contractées mais semblant exemptes de blessures. Ses bras... Difficile à dire... Conscience partielle... Son bras gauche... Voilà... Il est au dessus de sa tête. Entravé. Ankylosé du fait de sa position inconfortable. Les doigts ne réagissent pas. Le droit maintenant... Entravé également mais sur le sol à côté d'elle. Il semble ankylosé de même. Etrange. Elle tente un mouvement des doigts de la main droite. Aucune réaction.
Nouvelle tentative. Une impulsion électrique, née dans son cerveau, parcourt son bras et atteint les muscles à solliciter. Le signal est répété, plusieurs fois sans résultat. Enfin, un mouvement. Un réflexe ? Ou alors l'information a-t-elle finalement atteint son but ? Elle serre le poing. Et sent ses doigts se rapprocher les uns des autres, sent ses ongles entrer en contact avec sa paume, sent la consistance sablonneuse du sol. Elle serre encore, de toutes ses faibles forces. Le contact des ongles dans la main se fait plus appuyé.
Au bout d'un moment, elle relâche la pression. Pas beaucoup de force mais dans l'immédiat, cela suffirait. Elle tend alors cette main valide vers l'odeur. A quelques centimètres à peine, une forme creuse. Elle en saisit le rebord et y exerce une légère pression avant de le tirer vers elle, laissant une traînée invisible dans le sable couvrant le sol. Un contenant, avec des choses odorantes dedans. Elle attrape une des choses et la porte à son nez. Viande séchée au feu de bois. Réaction primaire immédiate : elle se met à saliver et son estomac émet un grondement furieux. Sans attendre davantage, elle fourre le morceau de viande dans sa bouche et y donne à peine trois ou quatre coups de dents avant de l'avaler et de faire subir le même sort à trois autres morceaux extraits du plat. La réaction ne se fait pas attendre. Son estomac, longtemps privé de nourriture, commence à se rebeller en devenant douloureux. Elle arrête son mouvement, tenant encore à la main un morceau de viande.


Je devrais attendre.

Première pensée réfléchie depuis son réveil. Elle s'en étonne elle-même. Elle repose le morceau de viande dans le plat et scrute l'obscurité autour d'elle. En réalité, il ne fait pas totalement noir. En s'appliquant, on peut même distinguer l'environnement. Elle se trouve vraisemblablement au fond d'une cave. Un escalier composé de quelques marches semblant taillés dans la roche mène à une porte, sous laquelle filtre parfois un fin rai de lumière. La cave n'est occupée que par une paillasse, sans doute censée lui servir de couche. Cependant, ses poignets entravés l'empêchent de l'atteindre.
Ses poignets... Elle lève son poignet droit devant son visage. Elle ne l'a pas remarqué tout de suite mais son poignet est enserré d'un cercle métallique auquel est accroché une sorte de médaillon. L'obscurité ne lui permet pas de voir ce qui y est gravé mais sa présence est pour le moins déroutante. Elle tente alors de voir son poignet gauche. Tour de force, luttant à la fois contre sa nuque endolorie et la position dans laquelle elle se trouve, à genoux, le bras gauche retenu en arrière au dessus de sa tête. Elle réussit néanmoins à en avoir un aperçu. Le même médaillon, à première vue. Et une chaîne reliant le bracelet de métal à un autre scellé dans le mur. Elle grimaçe.


Qu'est-ce que je fiche ici ? Depuis quand est-ce que je suis là ?

Elle commence à peine à se poser ces questions, prenant enfin conscience de l'incongruité de sa situation. S'aidant de son bras droit, elle se rapproche du mur derrière elle et y prend appui, posant sa tête contre la paroi de pierre, libérant ses jambes qu'elle étire avec difficulté devant elle, les yeux levés vers le plafond invisible mais qu'elle suppose être - à juste titre - au dessus de sa tête. Le mur s'effrite quelque peu lors du contact et des débris tombent dans ses cheveux. Elle ferme les yeux juste à temps pour éviter que des poussières viennent s'y loger sans y avoir été invitées.
A présent qu'elle a presque repris totalement conscience, elle ressent une douleur dans la joue droite. En y portant la main, elle sent sous ses doigts une plaie... suturée de trois points. La blessure semble récente. Pourtant, elle n'en a aucun souvenir. L'air hagard, elle laisse un instant ses doigts courir sur la cicatrice en formation.


J'ai été attaquée alors que je dormais.

La pensée était là. Claire et nette. La scène se dessine peu à peu dans son esprit. Elle ferme les yeux pour se concentrer. Elle dormait, oui. Elle revoit la petite chambre... entend le doux bruissement du vent qui souffle dans les feuilles des arbres proches... Elle voyage en songe dans cette alcôve de douceur et de calme... Les yeux de son moi éthéré se posent sur le tas de vêtements par terre... puis se relèvent, sur les deux formes étroitement entrelacées qui dorment dans le lit... Ils ont l'air heureux... Lui la maintient fermement contre lui et elle est blottie au creux de ses bras. Un sourire flotte sur leurs lèvres.
Elle voit... leurs visages... les reconnaît... Elle... c'est elle...Et lui... Micky...


Netsuai...

Le nom franchit ses lèvres dans un murmure, comme les larmes franchissent la barrière dérisoire de ses paupières toujours closes.Rien, non rien ne peut la consoler en cet instant. Elle comprend que quelqu'un les a séparés. C'étaient leurs retrouvailles et quelqu'un les a gâchées.

Quelqu'un...

Ses yeux se rouvrent soudainement tandis que sa mâchoire se serre. Quelqu'un. Ce quelqu'un va payer. Il paiera pour l'avoir séparée de son seul et unique Amour... séparée de son seul point de repère... séparée de son seul lien avec cette terre...

Les minutes s'écoulent... Son estomac a fini par se détendre. Elle reporte son attention sur le bracelet qui lui enserre le poignet droit. La pénombre l'empêche toujours de distinguer clairement les gravures du médaillon. Un Katon de bas niveau devrait suffire pour y voir un peu plus clair. Mais la discrétion est de mise, tant qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait ici... C'est donc d'une voix presque inaudible qu'elle murmure...


KATON, HOUSENKA NO JUTSU

Rien ne se passe. Pourtant, elle ne s'est pas trompée dans le jutsu, c'est le premier qu'elle a appris lorsqu'elle était enfant. Elle répète les signes, prononce à nouveau son jutsu en articulant distinctement. Nouvel échec. Ses sourcils se froncent.
Prise d'un doute, elle tend la main droite devant elle, paume tournée vers le haut, doigts légèrement écartés. Elle entreprend alors de simplement malaxer son chakra. Toujours rien. Elle ne sent rien. Pas de chakra qui circule, pas de chakra qui se concentre dans la paume de sa main tendue, pas de gain de puissance, pas de vertige. Le néant total.


Qu'est-ce qui m'arrive ?
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Sayuri
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeVen 25 Mai - 19:00

Elle pose la paume de sa main droite contre sa joue puis ferme les yeux, guettant la chaleur croissante qui ne manquerait pas de se manifester... Quelques secondes s'écoulent... Rien de plus qu'une légère chaleur, la chaleur normale de son corps. Pas de brûlures ni même d'échauffement... Son chakra ne répond plus. Finalement, la situation semble un peu plus dérangeante que ce qu'elle avait d'abord cru. Elle ne sait plus comment réagir... Prise entre la colère, la peur et l'impuissance, elle lutte pour ne pas sombrer et tente de toutes ses forces de rester consciente. Elle reporte ses pensées sur Micky. Son Netsuai. Il est là, dehors, quelque part. Il la cherche sans doute. Depuis combien de temps est-elle là ? A-t-il une idée de l'endroit où elle se trouve ? Elle sourit dans la pénombre en pensant à lui puis grimace. Sourire est douloureux, la blessure sur sa joue est encore trop récente.

Première étape : rassembler ses idées.
Elle avait passé la soirée et la nuit avec Micky. Ils avaient partagé... des instants magiques... Elle s'était donné à lui, corps et âme, ils avaient vécu quelque chose d'unique, qui les avait encore un peu plus liés l'un à l'autre, si c'est possible. Elle s'était endormie dans ses bras, elle s'y sentait si bien. Elle avait l'impression de vivre un rêve...
Dans la nuit, le rêve s'était transformé en cauchemar. La sensation d'une présence hostile l'avait tirée de son sommeil, mais trop tard. Un violent coup au visage l'avait assomée et elle n'avait rien vu de plus. C'est ici, dans ce réduit sombre, qu'elle avait repris connaissance.
Combien de temps s'est écoulé depuis cette nuit ? Où est Micky maintenant ? Comment va-t-il ? Est-ce qu'ils l'ont...
Elle secoue violemment la tête. Non, l'idée est tout simplement aberrante. Son Netsuai est toujours vivant.

Deuxième étape : sortir d'ici.
Les raisons pour lesquelles elle se trouve là n'ont finalement que peu d'importance. Elle les connaîtra sans doute en temps voulu. Pour l'heure... guetter... guetter les sons, les odeurs, les changements de lumière... Savoir où elle est en ne voyant rien de son environnement. Juste son instinct, son expérience.

Alors elle ne bouge plus, et écoute... sent... regarde... Elle reste des heures ainsi, emmagasinant les informations. Elle se sent dans son élément, retour à l'époque où elle espionnait pour le compte du clan. Elle retrouve peu à peu la notion du temps, au fil des jours qui passent...

Le matin, lorsque la lumière dorée du soleil levant commence à filtrer sous la porte et que, tendant l’oreille, elle peut distinguer le chant d’oiseaux matinaux…

Le midi, lorsque le soleil à son zénith inonde la petite pièce où elle est retenue, amenant avec lui son repas quotidien… Elle reste à chaque fois immobile, pseudo-inconsciente, les yeux clos, de manière à ne pas attirer l’attention, mais tous ses autres sens aux aguets…

Le soir… lorsqu’elle entend résonner des chants contre les murs de pierre de sa prison et voit danser le rai de lumière sous sa porte, pâle reflet d’un feu qui réchauffe d’autres personnes qu’elle…




Les personnes vont et viennent… C’est toujours la même personne qui lui apporte de quoi se sustenter et vérifie ses entraves, elle reconnaît son pas léger… le pas d’un enfant…
Ca complique les choses. Qui se risquerait à envoyer un enfant veiller sur un prisonnier si cet enfant avait une quelconque valeur, marchande ou sentimentale ? Bien sûr, cet enfant peut être sacrifié. Ils savent qu’il coure un risque mais Ils n’en ont cure. Elle ne peut pas le prendre en otage pour demander sa libération, Ils lui riront au nez et attendront en souriant qu’elle mette ses menaces à exécution. Idée à oublier donc, il allait falloir trouver autre chose…

Elle entend parfois des voix à l’extérieur, mais jamais assez proches pour distinguer les mots. Des hommes surtout. Peu à peu, elle apprend à reconnaître les intonations et même les voix. Les jours passant, elle parvient à distinguer treize voix différentes, dont seulement trois féminines. Elle n’entend jamais de voix enfantines et son mystérieux serviteur ne parle pas.




Les jours passant, elle reprend peu à peu des forces…



Les jours passant, ses yeux se sont habitués à l’obscurité permanentes et sa vision s’est améliorée. Elle est maintenant à même de deviner les formes gravées sur les médaillons attachés aux bracelets qui enserrent ses poignets. Elle sait donc à présent que ces médaillons sont la cause du blocage de son chakra. Les runes qui y sont gravées permettent d’inhiber toute circulation chakratique aux endroits où elles sont placées, en l’occurrence ses mains.
Elle sait qu’il lui suffit maintenant d’attendre le bon moment… et d’utiliser ses talents cachés afin de se libérer de ses entraves…


Des pas au dehors… c’est l’heure… Elle ferme les yeux… Une lumière crue et brûlante inonde la pièce, comme à chaque fois. Un pas léger, aérien. Une odeur alléchante. Elle reste immobile. Un bruit sur le sol, sa nourriture vient d’y être déposée. Le petit être se rapproche, elle sent ses mains minuscules qui tâtent ses poignets puis s’éloignent, comme s’éloignent ses pas. La porte se referme, la lumière disparaît, la laissant seule à nouveau.

Il est temps de se mettre à l’œuvre.

Malgré quelques raideurs dues à son manque d’exercice, elle parvient à glisser son poignet droit entre ses deux pieds nus. Son dos proteste sous la tension, elle grimace mais tient bon. L’anneau métallique empêche le contact direct entre son bras et la plante de ses pieds, c’est heureux… Elle n’a jamais essayé ce qu’elle s’apprête à faire, mais c’est sa seule chance. Elle espère simplement qu’elle a correctement interprété les runes et que son chakra n’est pas bloqué dans ses jambes…

Elle ferme les yeux. L’instant est délicat. Si elle maîtrise mal son chakra, le résultat sera bien pire que son état actuel… Elle inspire profondément, les yeux clos. Sa concentration est à son niveau maximum, elle visualise chaque centimètre carré de la plante de ses pieds, lentement, préparant l’afflux de chakra… Il ne doit pas y avoir d’échec…
Une demi-heure s’écoule… Elle se sent prête, enfin. Elle concentre alors son chakra dans la plante de ses pieds, comme si elle se préparait à marcher sur l’eau ou à escalader un mur. Sauf que le mur en question est sa main et qu’elle ne supportera pas une décharge de chakra brûlant.

Ca y est, le chakra afflue… Comme elle l’a deviné, il n’est pas bloqué dans cette zone de son corps. La température de sa peau avoisine les 40°, le contact est supportable. Elle se mord la lèvre et retient avec peine un soupir. Tout son corps est tendu à l’extrême.
Quelques secondes à peine se sont écoulées, la température atteint à présent les 150°. La sueur perle à la racine de ses cheveux et une goutte coule le long de sa joue. Quelques secondes encore et sa peau frôle à présent les 270°. La peau de son bras commence à surchauffer. Quelques secondes de plus, 410°. Ses mâchoires se serrent pour résister à la douleur, une goutte de sang apparaît sur sa lèvre. Chaque seconde qui passe voit encore la température augmenter d’une vingtaine de degrés.
Le palier des mille degrés est atteint, un filet de sang s’échappe de sa bouche tandis que le métal du bracelet rougeoie sous l’effet de la chaleur. La peau de son poignet s’est couverte de cloques.

Encore une vingtaine de secondes… Ca y est… le métal entre en fusion et s’écoule peu à peu sur le sol, laissant des traînées rouge sang sur la peau du bras qu’il touche. Les larmes coulent à flots malgré ses paupières closes. Ses dents se sont si profondément enfoncées dans sa lèvre inférieure pour retenir ses hurlements qu’elles ont percé la peau en plusieurs endroits, créant de macabres rigoles de sang le long de son menton et de son cou...

Enfin, le métal cède et le bracelet tombe.
Elle s’écroule, le visage baigné de larmes, une large tache sombre couvrant sa poitrine, la main droite atrocement brûlée.

Mais enfin libre !

Il ne lui reste plus qu’à libérer sa main gauche…
Elle lève sa main blessée devant ses yeux, murmurant comme pour l’encourager.


Allez, je t’en prie, un dernier effort… c’est la dernière ligne droite, je te laisse tranquille après… je t’en prie, aide-moi…

Prenant appui sur le mur, elle se redresse avec difficulté. Le mur s’effrite, des graviers tombent silencieusement sur le sol sablonneux. Elle pose délicatement ses doigts meurtris sur le bracelet de son poignet gauche. Puis referme les yeux. La douleur est lancinante, sa main droite n’est plus qu’une aura de souffrance et l’afflux de chakra qu’elle y amène aggrave encore les choses… Mais il le faut.
Pour retrouver sa liberté.
Pour retrouver son Netsuai.

La température de fusion est à nouveau atteinte. Le point du bracelet où sont posés ses doigts commence à se dissoudre et les gouttes de métal en fusion tombent mollement sur le sol, où elles s’écrasent dans une petite éclaboussure, soulevant un minuscule nuage de sable. Vient enfin le temps de la libération. Son bras gauche, soudain libéré, tombe brutalement le long de son corps, la déséquilibrant. Elle tombe à genoux et pleure, longtemps… pleure jusqu’à ne plus avoir de larmes, ses deux bras inertes reposant sur le sable à ses côtés, la main droite terriblement brûlée, le sang coulant à flots de ses lèvres entaillées...
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Sayuri
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:39

La marche au milieu des bois avait été longue et harassante mais ce n'était rien en comparaison de l'escalade que devaient faire à présent les cinq Shinobi. Quatre d'entre eux se relayaient pour transporter une sorte de long paquet noir, qui devait peser dans les soixante kilos.
Cela faisait deux jours qu'ils avaient quitté Kyofuu no mura avec leur précieux colis. Tout s'était déroulé parfaitement et la stratégie qu'ils avaient mis sur pied se mettait en place sûrement, démontrant son efficacité dès les premières minutes d'exécution.

Le groupe venait d'atteindre un surplomb rocheux et l'un des Shinobi leva la main pour stopper les autres.


Nous allons nous arrêter ici pour la nuit. Préparez le campement.

Tandis que le porteur déposait son paquet au sol avec mille précautions, les trois autres firent le tour de la zone afin de la sécuriser. En moins de cinq minutes, divers pièges et systèmes d'alerte avaient été mis en place et les trois ninja revinrent au centre de la zone ainsi protégée. Leur chef s'était assis près du paquet, une cigarette au coin des lèvres, et semblait parler à voix basse. Le quatrième larron avait sorti des gourdes des sacs de transport et s'apprêtait à préparer des nouilles pour la troupe. Assis en tailleur, il remplit d'eau une petite casserole cabossée et la tint en main, simplement, attendant. Un de ses trois compagnons vint le rejoindre, les autres s'installant simplement à même le sol, une fine couverture sur les épaules.

Au bout de quelques secondes, l'eau dans la casserole se mit à bouillir. Le shinobi allait la déposer pour y mettre les nouilles mais son compagnon fut plus rapide. Cinq paquets de nouilles entremêlées tombèrent dans l'eau avec un "plouf" sonore, bientôt rejoints par des morceaux de porc séché et des herbes déshydratées. Les deux shinobi échangèrent un sourire et l'un des deux brisa le silence.


Dis moi, Shoda... Qu'est-ce que tu penses de ce que nous sommes en train de faire ?

L'air passablement surpris, Shoda jeta un coup d'oeil au chef, toujours penché vers le paquet, puis revint sur Kazuo.

A propos de quoi ? Si tu parles du paquet, je pense que... la méthode aurait sans doute pu être différente mais c'est le résultat qui est important... Nous allons enfin pouvoir réaliser ce que nous avons tenté il y a si longtemps.

Kazuo mélangeait distraitement les nouilles dans la casserole à l'aide d'une paire de baguettes noires. Il hochait la tête mais n'avait pas l'air convaincu.

Je reste persuadé qu'il y aurait pu y avoir une solution moins radicale. Elle fait partie du clan. Je suis sûr qu'elle aurait accepté si on avait pris contact avec elle... d'une autre façon.

Le regard de Shoda devint dur lorsqu'il se posa sur Kazuo.

Qu'est-ce que tu racontes ? Elle n'aurait jamais accepté en apprenant que Konpaku-sama était devenu chef du clan sitôt après son départ. Et tu le sais aussi bien que moi. Et puis, elle était devenue Kage, il y a fort à parier que ce statut lui est monté à la tête.

Kazuo secoua vaguement la main vers Shoda.

Je sais tout ça. Mais elle était là lors de la première attaque. Elle était là et a participé à l'offensive. Elle voulait ce village autant que nous. Son statut de Kage pouvait être utilisée d'une autre façon. Le village aurait pu être à nous sans en passer par là ! Je suis d'accord qu'elle n'aurait sans doute pas écouté Konpaku-sama, mais je suis sûr qu'elle aurait prêté attention à notre proposition si elle était venue de Etsuko-sama.

Shoda secoua la tête en signe de farouche dénégation.

Kazuo... Le bras droit du village, ce Mickey Nox... il aurait flairé nos intentions à mille lieues à la ronde. Même si Etsuko-sama avait convaincu Sayuri, ce Nox se serait interposé. Crois-moi, il n'y avait pas d'autre solution.
Allez, les nouilles sont prêtes, allons manger.


Kazuo soupira et se releva. Il aida Shoda à partager les nouilles au porc dans cinq bols métaliques tout aussi cabossés que la casserole puis fit la distribution. Le repas se passa dans un silence de mort, à peine entrecoupé par le bruit des baguettes dans les bols.
Shii Konpaku n'avait pas quitté le paquet, auquel il se remit à parler sitôt son repas terminé. Les autres shinobi échangèrent un regard hésitant mais aucun ne se risqua à demander au chef ce qu'il racontait à la Kage de Kyofuu inconsciente.

La nuit se passa sans encombre, les shinobi se relayant pour le tour de garde.
Lorsque l'aube pointa au dessus de la forêt, tous étaient déjà prêts pour reprendre la route. Avant de repartir, Shii Konpaku imbiba un linge d'un produit incolore issu d'une petite fiole en verre et le glissa entre deux pans du tissu qui entourait le corps de la Fuukage.


En route.

Masahira avait été désigné pour prendre le premier tour de transport. Il hissa donc le corps de Sayuri sur son épaule, tandis que ses compagnons se chargeaient de leur paquetage. Tous les quatre emboîtèrent ensuite le pas à leur chef. Le but n'était plus très loin à présent.


Dernière édition par le Dim 9 Sep - 20:59, édité 1 fois
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Sayuri
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:39

Ils avaient ralenti le pas depuis plusieurs kilomètres maintenant, prenant grand soin d'effacer toutes leurs traces derrière eux et arrivaient à présent en vue de leur destination. Hitoshi, l'éclaireur, partit en avant prévenir de leur arrivée. Shoda s'était rapproché de Kazuo qui portait Sayuri et cheminait à ses côtés. Kazuo ne dit rien, sans doute estimait-il ne pas avoir réussi à convaincre son compagnon. Ce fut donc ce dernier qui prit la parole, à voix basse comme toujours, pour pouvoir discuter tranquillement.

Ecoute Kazuo... à propos d'hier... J'ai réfléchi...
Même si je pense sincèrement que Nox se serait interposé... C'est vrai que... nous aurions pu essayer quand même. Etsuko-sama est très persuasive et c'est une femme d'honneur. Peut-être que Nox se serait laissé convaincre...


Kazuo avait relevé la tête et souriait.

Je suis sûr de ça ! D'après nos renseignements, ce Mickey Nox est très proche de Sayuri-sama. Si Etsuko-sama s'en était mêlée, si Sayuri-sama avait accepté, je suis sûr que Mickey Nox, par amour pour elle, aurait suivi. Etje pense que le chemin que nous prenons n'est pas le bon... En agissant ainsi, Kunpaku-sama pense contrôler Sayuri-sama, ainsi que Mickey Nox par son intermédiaire. Mais je pense que ça ne durera pas. Mickey Nox finira par nous échapper. Je suis certain qu'il essayera tôt ou tard de la retrouver. Et même si Konpaku-sama est puissant, je pense qu'il sous-estime la force d'un homme à qui on a ôté sa raison de vivre.

Shoda émit un petit rire.

Tu sembles bien le connaître... Ah ! J'oubliais... C'est toi qui était chargé des renseignements sur lui. Tu as bien fait ton travail on dirait...
Si tu as autant de doutes, pourquoi ne pas en avoir fait part à Konpaku-sama ? Tu dois pouvoir lui parler plus facilement que n'importe qui puisque c'est ton oncle, non ?


Kazuo jeta un regard noir sur le dos de leur chef qui marchait à quelques dizaines de mètres devant eux.

Ne sois pas stupide, tu sais très bien qu'il n'a que faire de mon avis. Il maudit chaque jour qui passe le frère qui lui a donné un "neveu aussi insignifiant et dépourvu d'ambition"... Mais peut-être... aurais-je du en parler à ma tante... Etsuko-sama m'aurait peut-être prêté plus d'attention...
Je... J'irai lui parler en arrivant... sans que Konpaku-sama le sache...


Leur conversation fut interrompue par Hitoshi qui revenait.

Rien à signaler sur la route, Konpaku-sama ! Ils nous attendent.

Kazuo rajusta le paquet sur son épaule et le groupe de Shinobi accéléra à nouveau le pas. En moins de dix minutes, ils avaient atteint le camp du clan Honooshi. Des ordres furent donnés en ce qui concernait Sayuri. Masahira et Kazuo emportèrent le paquet jusqu'à un petit bâtiment situé presque au centre du campement et y entrèrent. Ils avaient reçu l'ordre d'y enfermer Sayuri jusqu'à nouvel ordre et de fait, la petite bâtisse ressemblait fort à un mitard.

Les deux hommes descendirent la volée de marches, leurs pas soulevant la poussière du sol de terre battue, créant des jeux de lumière, des milliers de petits points lumineux s'agitant dans l'air lourd de la cave. Kazuo déposa le corps de la jeune femme sur une vieille paillasse, seul "meuble" de ce studio bas de gamme. Masahira l'aida à défaire les liens qui retenaient les tissus autour du corps, révélant le visage de la jeune femme. Kazuo grimaça en la voyant. Le coup que lui avait porté Masahira dans la chambre de l'auberge où ils l'avaient enlevée avait laissé une profonde blessure. Kazuo soupçonna son compagnon d'avoir utilisé une arme de poing au lieu de seulement l'immobiliser comme il avait été question.
Il désigna la plaie au shinobi qui se tenait à ses côtés.


Je vais nettoyer ça, pendant ce temps, va chercher les shimedasu. On l'attachera quand j'aurai terminé.

Le regard que Masahira jeta à Kazuo n'avait rien d'avenant mais il s'exécuta quand même, de mauvaise grâce. Se retrouvant seul avec la jeune femme, Kazuo se mit à genoux près d'elle. Il repoussa une mèche de cheveux afin de voir la blessure de plus près. Ce n'était pas beau à voir, il aurait fallu la nettoyer aussitôt. En soupirant, il détacha la sacoche qu'il portait à la ceinture et en sortit deux fioles, l'une contenant un liquide incolore, l'autre un liquide rougeâtre. Il entreprit de nettoyer la plaie avec le contenu de la première fiole. Il sortit ensuite de sa sacoche une fine aiguille en os dans laquelle il passa un fil noir. Avec une délicatesse extrême, il recousit la blessure de trois points de suture. Il venait de terminer d'appliquer le liquide rougeâtre sur la plaie quand Masahira revint avec les shimedasu. Les deux shinobi se jaugèrent un instant du regard puis Masahira haussa les épaules.

C'est toi qui t'occupera de lui apporter ses repas, ordre de Konpaku-sama.
Et toi aussi qui t'occupera de sa... litière...


Masahira eut un rire moqueur tandis que Kazuo serrait les poings. Shii Konpaku considérait peut-être ça comme une punition, une basse besogne... mais ainsi, Kazuo pourrait veiller lui-même sur Sayuri.

Sans mot dire, les deux shinobi transportèrent le corps de Sayuri à travers la pièce et l'adossèrent contre un des murs. Une chaîne fixée au sol, une autre dans le mur au dessus de leurs têtes. Masahira passa un des bracelets métalliques autour du poignet gauche de la jeune femme et y fixa un shimedasu tandis que Kazuo entravait le poignet droit au sol et y plaçait également un shimedasu.
Leur besogne terminée, les deux hommes quittèrent la pièce après avoir récupéré les tissus qui avaient servi à masquer le cors de Sayuri pendant le transport. Masahira verrouilla derrière eux et laissa tomber la clé dans la main de Kazuo avec un sourire mesquin.


Ganbatte ! Je crois que tu vas en avoir besoin !

Kazuo resserra son poing sur la clé, se retenant à grand peine de l'envoyer en travers de la figure du shinobi. Lorsque celui-ci lui tourna le dos pour s'éloigner, le jeune ninja se détendit. Il devait aller parler à Etsuko à présent. Mais avec Shii dans les parages, l'opération risquait d'être délicate... Il attendrait son heure...

***


Plusieurs jours s'étaient passés mais Kazuo n'avait pas pu trouver l'occasion de parler à Etsuko. Shii Konpaku passait le plus clair de son temps avec sa compagne, comme s'il avait redouté qu'il lui arrive quelque chose. Pestant intérieurement, Kazuo continuait à s'occuper de Sayuri chaque jour, lui apportant de la nourriture qu'elle ne mangeait pas, abrutie par les drogues qu'il avait l'ordre de lui faire avaler.
Elle avait beaucoup maigri et malgré le teint mat de sa peau, sa pâleur avait quelque chose de cadavérique...

Au bout de la troisième semaine, Kazuo eut enfin l'occasion qu'il attendait tant. Shii Konpaku emmenait quatre de ses meilleurs ninja en mission et son neveu ne faisait pas partie du lot, "occupé qu'il était avec ses tâches ménagères". Konpaku s'attendait sans doute à une réaction d'enfant capricieux, aussi Kazuo accueillit-il son annonce avec une moue boudeuse de circonstance. Mais intérieurement, il jubilait.

Le soir suivant le départ du groupe, il demanda une entrevue avec sa tante, qui lui fut accordée. Elle le reçut dans une petite pièce de sa maison qu'elle appelait boudoir, un mot totalement inconnu de son neveu. La pièce était douillettement meublée, d'épais coussins posés à même le sol entourant une petite table basse sur laquelle Etsuko avait fait disposer divers mets succulents, comme si elle recevait un haut dignitaire.
Kazuo embrassa sa tante et prit place avec elle sur les coussins. Etsuko sourit à son neveu d'un air bienveillant.


Alors Kazuo-kun, qu'est-ce qui t'amène ? Ca se passe bien avec ton travail ?

Décidant de ne pas tourner autour du pot, Kazuo en vint directement au but de sa visite.

Obasan, je suis venu vous parler de Sayuri-sama

Etsuko ne sembla pas surprise. Elle savait que son neveu s'occupait de la jeune femme, comme elle savait qu'il avait toujours eu une faiblesse pour elle. Elle hocha doucement la tête et dit simplement.

Fais-moi ton récit, Oigosan, et j'aviserai par la suite.

Inspirant profondément, Kazuo relata leur expédition à Kyofuu no mura par le détail, n'omettant ni la façon dont Masahira avait immobilisé Sayuri, ni la rencontre entre Shii et Mickey Nox à la sortie du village. Il lui raconta également ses discussions avec Shoda, lui exposa sa désapprobation quant à la méthode utilisée et lui expliqua la façon dont il voyait les choses. Il avoua qu'il avait continué à prendre des renseignements sur Mickey Nox depuis l'enlèvement de Sayuri et décrivit un homme dur et froid, qui exécutait les missions pour son village comme un robot, sans un once de sentiment... mais qui, lorsqu'il se retrouvait seul, laissait libre cours à ses émotions... celle d'un homme brisé et abattu, qui avait perdu sa raison de vivre et dépérissait un peu plus chaque jour.
Etsuko écoutait avec beaucoup d'attention. Son neveu n'avait certes pas l'ambition de son oncle, mais il n'en avait pas non plus la froideur et l'implacabilité. Shii considérait cela comme une tare, Etsuko aimait à y voir une alternative.


Voilà. Obasan, tout ce que je voudrais, c'est que vous reconsidériez la stratégie qui avait été établie. Enlever Sayuri-sama et utiliser Mickey Nox comme espion à Kyofuu no mura pour prendre possession du village n'était pas la bonne solution. Je pense que vous auriez pu convaincre Sayuri-sama de contracter une alliance avec le clan, et nous aurions pu y devenir le clan dirigeant sans violence. Elle aurait su quoi dire à Mickey Nox pour qu'il nous suive. Il l'aurait suivie, je le sais !
Mais il n'est pas trop tard, Obasan. Il est encore temps de libérer Sayuri et de la rendre à Kyofuu. Elle a été remplacée à la tête du village depuis mais elle y a grandi, et Nakamura l'accueillera à bras ouverts. Mickey Nox est toujours bras droit, rien n'est impossible. Nous pouvons revenir à une stratégie sans bain de sang. Le clan Honooshi pourrait enfin avoir Kyofuu mais sans violence cette fois-ci...


Oigosan... Si tu as attendu que ton oncle quitte le camp pour venir me voir, c'est bien parce que tu sais qu'il n'aurait pas apprécié t'entendre raconter ce que tu viens de dire... Tu sais que je ne peux prendre de décisions sans avoir au préalable obtenu son accord. Ce que tu attends donc de moi, c'est que j'intercède en faveur de Sayuri auprès de lui, n'est-ce pas ?

Kazuo hocha la tête, un sourire plein d'espoir sur les lèvres, et Etsuko soupira.

Ce n'est pas simple ce que tu me demandes... mais soit, je le ferai... Parce que je pense aussi que nous aurions du user de persuasion plutôt que de violence...
Rentre chez toi maintenant. Dors en paix. Shii ne rentre pas avant plusieurs jours. Je te ferai prévenir quand je lui aurai parlé. D'ici là, ne dis rien à personne là-dessus, ni même à Shoda, est-ce bien clair ?


Kazuo s'inclina profondément

Il en sera fait selon votre désir, Etsuko-sama !

Ne m'appelle pas comme ça quand tu t'adresses à moi, Kazuo-kun, je te l'ai déjà dit. File maintenant, et sois tranquille. Continue ton travail comme avant et tout ira bien. Va-t-en maintenant.

Après avoir salué sa tante une dernière fois, Kazuo prit congé. Il ne pouvait rien faire de plus à présent et attendait avec impatience le retour de son oncle, qui eut lieu quelques jours plus tard. Malheureusement, comme il s'en était douté, Shii Konpaku ne partageait pas son avis. Non seulement il n'écouta pas un seul des arguments de sa compagne mais en plus, il releva Kazuo de ses fonctions auprès de Sayuri, le remplaçant par son jeune frère Tetsuo. Il craignait en effet que Kazuo ne tente de libérer Sayuri, faisant tomber tout son plan à l'eau.
Kazuo n'eut plus le droit d'approcher de la prison de l'ex Fuukage. Le jeune Tetsuo était à présent de corvée pour amener ses repas à la prisonnière. Ce jeune gamin de huit ans avait été choisi pour son jeune âge et son manque d'ambition et de compétences flagrant. S'il y avait un problème avec Sayuri, ce ne serait pas une grosse perte. Kazuo ne montra rien de sa rage, sachant que cela se retournerait contre lui, et se mit en devoir d'agir à sa manière... dans l'ombre... ce qu'il savait faire de mieux...

Il avait l'appui de sa tante et en profita. La première étape était Sayuri, il ne fallait plus qu'elle soit droguée. Cela fut plus facile qu'il ne l'espérait, et les repas de la jeune femme furent bientôt composés uniquement de vraie nourriture, bien que la qualité gustative de ladite nourriture reste passable. Shii Konpaku n'en sut rien et tout se déroulait pour le mieux...
Ensuite Kazuo devait retourner à Kyofuu, et tenter de parler à Mickey Nox. La tâche serait ardue, il faudrait qu'il parvienne à parler avant que Mickey ne le tue...
Etsuko envoya son neveu en mission de reconnaissance dans un village situé loin au sud de Kyofuu. Bien sûr, cette mission n'était qu'une couverture destinée à justifier l'absence prolongée de Kazuo du camp. Shii, trop heureux de ne plus avoir à côtoyer son neveu chaque jour, fut ravi de la décision de sa femme et alla même jusqu'à la féliciter.

Le jeune Kazuo partit donc pour Kyofuu, avec sa propre mission en tête, et un seul objectif : avoir gain de cause auprès de Mickey Nox.
Et aussi un deuxième objectif cependant... revenir vivant...

Pendant ce temps, dans sa cellule... Sayuri reprenait peu à peu ses esprits...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeLun 10 Sep - 20:31

Voilà presque deux jours que Kazuo et Mickey avaient quitté Kyofuu no mura, ils progressaient bien plus rapidement que lorsque que le jeune shinobi avait fait le même chemin des mois auparavant... lorsque son groupe transportait le corps inerte de Sayuri...

Kazuo s'était montré très peu loquace durant le voyage, il se sentait intimidé par Mickey, par sa puissance, sa détermination... Il avait passé beaucoup de temps à l'observer pour le compte du clan pendant ces derniers mois et avait peu à peu développé une sorte d'admiration craintive pour cet homme qui semblait si solitaire depuis que Sayuri lui avait été enlevé. Bien sûr, il ne lui avait pas dit. Cela avait déjà été une terrible épreuve de revenir jusqu'à Kyofuu et de se "présenter" devant lui. A présent, il n'osait plus dire un mot, lançant des regards à la dérobée à son compagnon de route. Celui-ci semblait avoir compris son besoin de silence et ne l'incita pas à parler. Il devait se douter que Kazuo parlerait en temps voulu...

Ils étaient bientôt arrivés. Ils devaient faire une dernière pause avant d'arriver au camp, afin que Kazuo explique exactement à Micky comment se déroulerait la suite des événements. Les deux hommes atteignaient justement le surplomb rocheux où le groupe s'était arrêté lors du retour de Kyofuu.
Le jeune shinobi s'arrêta et déposa son sac, avant de relever les yeux sur Mickey.


Nous allons nous arrêter ici pour aujourd'hui. Je sais qu'il est encore tôt mais il est préférable d'arriver au camp de nuit et nous ne sommes plus très loin à présent.

Kazuo détourna rapidement le regard et commença à sortir de quoi constituer un léger repas de son sac. Il tenait également deux petites flasques métalliques et en donna une à Mickey.

Sake...

Le jeune shinobi s'assit sur le sol les jambes croisées, déboucha sa flasque et but une longue gorgée du liquide. Les larmes lui piquèrent instantanément les yeux et il faillit se mettre à tousser mais parvint à contenir la toux qui lui chatouillait désagréablement la gorge.

Waouh, c'est décidément trop fort... J'ai l'air de quoi maintenant... il me prend certainement pour un gamin... et bien sûr, c'est ce que je suis par rapport à lui... Normal que Sayuri-sama se soit éprise de lui... Je n'ai aucune chance à côté...

Tout en divaguant, il regardait Mickey, ne pouvant s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. En prenant conscience, il secoua la tête en fermant les yeux.

Il faut que j'arrête de penser à ça, je dois me concentrer sur ma mission, rien d'autre. Seule Sayuri-sama est importante.

Kazuo reboucha sa flasque et la posa à ses pieds pour sortir un rouleau de parchemin et un crayon de son sac. Il releva la tête vers Mickey et expliqua, tout en traçant un plan au fur et à mesure sur le parchemin déroulé

Je vais vous expliquer comment nous allons procéder. Voilà, ceci est le camp du clan Honooshi. L'entrée se situe de ce côté, au sud oust et nous arriverons par là, tombant directement dessus. Le camp est entouré d'arbres, qui masquent les pallissades, nous pourrons donc approcher discrètement. La porte est gardée en permanance par quatre gardes. Ils possèdent bien sûr les pouvoirs du clan Honooshi. Ils ont un niveau équivalent aux Jounin Expert de votre village...

Le bâtiment où est retenue Sayuri se trouve ici, à peu près au centre du camp. Pour y accéder, nous devrons traverser le "quartier résidentiel" et ce qui nous sert de "place du village". C'est la zone la plus animée du camp jusqu'à une certaine heure de la nuit. Mais si nous y entrons après deux heures du matin, ça devrait être relativement désert.

Je n'ai pas la clé sur moi mais je sais où elle est. Etant donné que c'est mon petit frère qui s'occupe de Sayuri-sama à présent, il garde la clé sur lui, je n'aurais donc qu'à passer chez moi pour la récupérer... Ensuite, nous pourrons rejoindre Sayuri-sama et la libérer. Il faudra sans doute... la porter, elle sera certainement trop... faible pour se déplacer toute seule...


En disant ces derniers mots, Kazuo s'était raidi. Il avait peur de la réaction de Mickey en entendant ces détails sur l'état de Sayuri, d'autant plus que lui, Kazuo, avait eu la responsabilité de la jeune femme durant de nombreuses semaines... Il se sentait à présent fautif, il aurait du faire davantage pour elle dès le début... Au lieu de ça, il avait continué à la droguer comme on le lui avait ordonné, n'avait jamais desserré ou défait ses liens, ne l'avait jamais forcée à manger... Il lui était difficile d'avouer tout cela à Mickey, aussi préféra-t-il attendre que celui-ci digère ce qu'il venait de dire... et prenne ensuite la parole s'il le désirait...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeLun 10 Sep - 21:04

Sensible... Sensible et droit.
Voila deux adjectifs qui definissaient trés bien ce garcon.
Enfermé dans un calme plat depuis notre départ, j'avais pris peine de ne pas troublé le sien, et lui de même.
Il assumait fierement son rôle de guide, et je n'avais absolument pas eut a souffrir d'une quelconque trace d'incompétence de sa part.
Malgré la crainte un peu residuelle que je lisais dans ses yeux a certains instants. Ces regards furtifs, je savais qu'il fesait de son mieux.

Me concentré sur lui, sur sa manière d'agir, sur son possible passé et sur son eventuel futur me permettait de ne pas trop me focalisé sur ce qui allait venir.
Je savais que les larmes et le sang allaient encore coulés, mais je devais m'y resoudre.
Je devais le faire.

Au dela de mes mots ou de ma manière de parlé.
Depuis ces deux jours, oui je reprenais peu a peu ce qui fesait ce que j'étais avant.
Je retrouvais ... l'envie de voir, l'envie de comprendre, et le besoin d'aider...

La simple evocation de son nom suffisait a me faire sourire, savoir que j'allais la retrouvée ne pouvait pas être décris tellement l'effet en moi, balayait tout sentiment préexistant.
Un amour sans borne et sans limite...

L'arrêt, tout du moins, la pause avant l'attaque.
Il avait raison, c'était le mieux a faire.
Assis a présent je repondis de la tête quand il m'offrit sa fiole.



Merci Kazuo...


Rapidement je portais le breuvage a mes lèvres.
Le sentir coulé dans ma gorge me rafermit peu a peu.
Un bon sake... Depuis combien de temps n'en avais-je pas but un... et l'avoir apprecier.
Mon regard intérieur se porta sur ce temps qui s'était passé... et sur cette... chutte en avant que j'avais aidée en sautant a pieds joints.

Il attira mon attention avec son plan, oui...
Ce mioche avant raison sur toute la ligne, j'avais bien plus important a faire que de me morfondre sur mon sort quand je savais ce qu'elle subissait par leurs fautes.
Completement concentré sur ses paroles, j'esseyais de visualisé le lien, de me faire une représentation globale de cet environnement qu'il me faudrait pénetrer.


Ces pallisades comme tu dit, sont elles resistantes?
Enfin je veux dire, de quoi sont elles faites, si nous arrivons a ne pas attirer l'attention dés notre entrée cela m'arrangerais. A quelle distance se situe les arbres de chaques cotés de ces palissades ?
Les franchir par les airs serait aussi un bon moyen.

Ta maison aussi, ou est elle située?


Au dela de mon coeur, je redevenais le tacticien.
Me concentré sur ce travail a présent me permetait comme lui pendant ces deux jours d'exploité toute l'efficacitée de ma tête.
Je vis ce geste... ce geste qu'il eut. Comme si il se sentait coupable, de ces sévices...
Surement qu'il l'était mais... Dans ma tête...


La passé est le passé Kazuo, dans sa plus grande cruautée, je n'y pense plus, alors fait comme moi, pense a l'avenir.
Tu n'es plus un bourreau, tu est son sauveur...

J'esperais sincérement que mes paroles le rassureraient.
Il y'a deux jours j'aurais voulus sa mort, mais la route m'avait peu a peu montré son vrai visage, celle d'un enfant tiraillé dans un monde dont il ne voulait pas.
Un enfant qui avait peur, mais qui trouvait dans ses convictions cette force de continuer.

Cela se voyait dans chacun de ses gestes... cela pouvait se comprendre dans sa manière de parler.
Ce n'était pas un tueur, et il ne méritait pas de le devenir.


Kazuo... je pense que... tu n'as pas dut y reflechir...
Mais... que fera tu aprés?
Sayuri sera amoindri je le sais, et la portée sera ma charge.
Mais toi et ta tante, que deviendrez vous ?



L'hypothése d'une victoire était encore loin, mais je me refusais a perdre d'avance, tout devait se trouvé planifié, je devais être sur de mes forces au moment fatidique, car malgré sa bonne volontée, en cas de problemes je serais seul.
Lentement, mon regard diverga vers le fond noir de la combe au dessus de nous.


Si tu le désire... je pourrais aussi vous proteger tous deux.
Je pourrais vous emmener a Kyofuu, avec nous....


Un choix qui n'était pas aisé, surtout vu l'urgence, mais un choix qu'il devait faire.
En attendant sa reponse, je continuais de regarder ailleurs, ne voulant pas augmenter sa gêne.
Concentré sur le moindre mouvements aux alentours en cas d'attaque... concentré sur les facteurs qui definissaient la mienne...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeLun 10 Sep - 21:32

Etrangement, Mickey semblait comprendre les tourments qui agitaient Kazuo et encore plus étrangement, il ne lui en tint pas rigueur. Le jeune shinobi se détendit un peu tandis qu'il poursuivait ses explications pour Mickey. La tactique avait un fabuleux effet sur le stress et l'angoisse...

Les palissades sont faites de bois, des troncs d'arbre de cinquante centimètres de diamètre, dont le sommet est taillé en forme de cône. La pointe fait environ soixante centimètres de haut. Les arbres vont jusqu'aux palissades sur les façades sud et est. Ils sont à environ trente mètres au nord et à des distances variant de moins d'un mètre à envrion trente mètres à l'ouest. A l'intérieur, il n'y a pas d'arbres, mais les premiers bâtiments sont situés à une dizaine de mètres au plus proche des palissades.
Ma maison est située ici, au nord-ouest du camp. La zone "résidentielle" occupe toute la moitié ouest du campement. Atteindre ma maison sous-entend donc que nous traversions la zone, ou alors que nous entrions dans le campement par le nord ouest... au dessus des palissades donc. Sinon, on peut aussi... aller directement rejoindre Sayuri-sama... Je ne pense pas que la porte vous résisterait longtemps... mais ça ne serait plus très discret...


Kazuo releva les yeux vers Mickey. Il réfléchissait à présent à la question que lui avait posé le shinobi

Ce que je ferai... après ?... Je ne... Je ne sais pas...

Il n'y avait en effet pas réfléchi... ne s'était même pas posé la question... Il n'avait pensé qu'à Sayuri sans réfléchir aux conséquences de ses actes... Pourtant, Etsuko avait du y penser. Peut-être avait-elle son idée, mais elle n'en avait pas fait part à son neveu...

Si nous... si... je m'en sors vivant et... que Konpaku-sama... n'est plus... et si... Sayuri-sama ne souhaite pas... reprendre la direction du clan... alors... je serai le prochain chef, de par mon lien parental avec le chef actuel...
Dans le cas où... Konpaku-sama s'en sortirait vivant... eh bien... si ma tante et moi allions à Kyofuu, nous représenterions un danger pour le village... mais... si Konpaku-sama s'en sort... cela veut dire que... vous... seriez mort... et donc... moi aussi...


Il déglutit avec difficulté en prononçant ces dernières paroles. La perspective de mourir ne l'enchantait guère mais il devait néanmoins la garder à l'esprit.

Ma tante ne craint rien, je ne crois pas que mon oncle soit au courant qu'elle me soutient. Donc je pense qu'elle sera sauve dans tous les cas...

Alors... que conseillez-vous, Mickey-sama ?


Kazuo était un espion, pur et dur. Il aurait été capable d'établir un plan mais l'enjeu était trop grand. Il préférait que ce soit Mickey qui s'en charge, il ne se pardonnerait jamais l'échec si le plan venait de lui...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeMar 11 Sep - 1:47

Ce camp est ton monde.
Ton habitation, et c'est toi qui en connait les principes, les forces, et les finalitées.
De ce que j'en ressent.
Un passage aérien des palissades du nord ouest me semble le plus avisé.
Les batiments couvriront notre intrusion de la vue de l'intérieur, et nous permettra de nous cacher le temps d'identifier les mencaces potentielles.

Ensuite remonté par ta maison, prendre les clés, traversé le village, la sauvée, et s'enfuir.
Tout ca dans un minimum de temps.
Les objectifs sont simplistes mais en même temps, il n'y a pas d'autres places qu'a l'improvisation il me semble.
Je dispose de Kunais et de Shurikens, tu les prendra moi je n'en ais pas besoin.
Tu serra mes yeux Kazuo, et je serais ton bras armé.

Ma force réside dans le corps solide que je me suis constitué, je ne possède aucun jutsu ninja.
Mais personne ne peut me battre au corps a corps.
Personne.


L'importance de ce genre d'informations n'était pas a négligée, mais je l'emmenais aussi a sa mort.
Il avait le droit de savoir sur qui il pouvait compter aussi.
Sa decision a propos de sa tante, me parut bien obscure.
En même temps, lui non plus ne pouvait se projeter a long terme.
Il n'y avait que des incertitudes au moment ou j'avais besoin de supports stables.


Le gros avantage que nous aurons sera l'effet de surprise, et ce vent froid qui commence a se lever.
Il nous faut nous reposer sur la moindre ouverture.
La moindre faille, le moindre vice...

Si tu pouvais m'en dire plus sur leurs facons de combattre... a chacun.
Trop d'informations ne peux me faire de mal.

Est tu en accord avec ce que j'ais dit?
Est ce que cela te convient?


On dela du fait qu'il soit presque encore enfant.
Il était mon égal dans cette mission.
Deux hommes qui se donnaient pour elle.
Il avait sa vie, et je ne pouvais la perdre inutilement, donc son avis comptait.
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeMar 11 Sep - 13:10

Kazuo ne savait plus vraiment que penser. A Kyofuu, Mickey l'avait mis en garde contre la potentialité que beaucoup de sang soit versé… Il y aurait des pertes, une… vengeance…
Mais en l'écoutant à présent, la manière dont il voulait s'y prendre laissait la part belle à la discrétion. Il n'avait pas relevé la remarque de Kazuo à propos de la porte de la cellule de Sayuri qui ne lui résisterait pas longtemps… Il n'avait donc pas l'intention de… rentrer dans le tas… mais plutôt celle de faire à la manière du jeune shinobi, habitué de l'ombre et des attaques furtives. A ce moment-là, il se pouvait très bien que personne ne soit blessé, selon comment il s'y prendrait… Alors… finalement… peut-être qu'il survivrait et devrait rejoindre Kyofuu…

Kazuo secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à l'après, c'était le maintenant l'important. Il posa les yeux sur Mickey.


Nous entrerons donc par dessus la palissade au nord ouest, nous arriverons près de l'entrée en passant par les arbres, qui nous dissimuleront au garde. Ensuite nous longerons la palissade ouest à l'extérieur jusqu'à arriver au niveau de ma maison. Là, nous escaladerons la palissade, rejoindrons ma maison, j'irai chercher les clés pendant que vous attendrez à l'extérieur. Ensuite, nous longerons la palissade au nord à l'intérieur du camp, pour redescendre ensuite au sud, arrivant exactement là où Sayuri-sama est détenue. Cela nous permettra d'éviter un peu plus la zone d'habitation, nous serons dans la zone d'entraînement qui devrait être déserte à l'heure où nous y serons.
Une fois arrivés, je déverrouille la porte puis les chaînes, vous récupérez Sayuri puis vous vous en allez par le même chemin. Je vous suivrais sur une partie de la route, je reviendrai au camp dans quelques jours, afin de ne pas éveiller les soupçons de mon oncle.


Il ne croyait pas un instant à la dernière phrase qu'il avait prononcée. Il savait que, malgré son absence, Shii Konpaku saurait qu'il était à l'origine de la libération de Sayuri. Mais sans doute essayait-il de se rassurer… de se convaincre lui-même.

En ce qui concerne les éventuels combattants que nous rencontrerons… tous ont la capacité du clan Honooshi. Je crois savoir que… Sayuri-sama ne vous en a jamais parlé… Cela dit, vous l'avez vue à l'œuvre… sur la place de Kyofuu no mura, lorsqu'elle a mis le feu au camélia… Vous aviez été blessé suite à cet incident…

Notre capacité est une maîtrise parfaite du Katon et des techniques de dissimulation. Des décennies d'entraînement nous ont permis de pouvoir utiliser des techniques Katon sans qu'elles ne se voient… Je veux dire par là que nous sommes capables de générer une très importante chaleur avec notre corps et ainsi brûler n'importe quoi par simple contact prolongé…
La plupart des membres du clan ne sont pas très puissants avec cette capacité et ne peuvent pas tuer quelqu'un en l'utilisant. Ils peuvent seulement infliger des brûlures pouvant aller jusqu'au deuxième degré pour un contact de quelques secondes. Il y a seulement cinq membres du clan qui ont un niveau de maîtrise supérieur et peuvent donc causer de sérieux dommages internes ou… tuer en quelques secondes…

Il y a Masahira, qui… il… faisait partie du groupe qui a enlevé Sayuri… qui, en plus d'avoir poussé notre capacité à son extrême, est très puissant physiquement… et puis mon oncle, Shii Konpaku… ainsi que deux autres membres, qui sont en mission actuellement. Et le cinquième membre est… Sayuri-sama…

Tous les autres membres du clan sont spécialisés en infiltration et en espionnage. Au corps à corps, à part Masahira, personne ne fait le poids face à vous. Peut-être que Shoda pourrait vous résister un instant mais je pense que je pourrai le rallier à notre cause…
A part Masahira, la seule menace réelle est donc Konpaku-sama… Mais cela, vous le saviez déjà…


Kazuo en avait terminé, il était fatigué de parler. Il ressentait une étrange impression, comme si trop parler de leur tactique pouvait la faire échouer… Trop d'abstrait, il avait besoin de concret à présent, d'être sur place, dans l'action, en train de faire ce qu'ils avaient imaginé. Aucune des missions qu'il avait faites jusqu'à présent n'avait un tel enjeu et il ressentait à présent le poids de celle-ci sur ses épaules… Il ne devait pas échouer. Sayuri-sama sortirait d'ici, avec ou sans lui, mais elle sortirait, et elle vivrait libre.

A présent, nous devrions prendre un peu de repos. Je sais qu'il n'est pas aisé de dormir lorsqu'il fait jour mais nous devons être en forme cette nuit. Si vous souhaitez dormir, allez-y, je veille pour l'instant.

Kazuo se tut et détourna les yeux. Ce qu'il était en train de faire, cela ne lui ressemblait pas… Il donnait presque des ordres… impensable… Il n'avait jamais été dirigeant d'une mission, parce que Konpaku ne lui faisait pas assez confiance pour cela. Pourtant il aurait du, c'était sans doute le domaine où le jeune shinobi était le plus doué… A présent, il se sentait investi d'une responsabilité qui dépassait ce à quoi il s'était attendu. C'est lui qui avait choisi… mais il réalisait que son cœur avait parlé avant sa raison…
Un bref coup d'œil à Mickey… il soupira… Il espérait ne pas faire tuer cet homme à cause de son manque d'expérience… Mickey avait l'air de le prendre pour un gamin au début… Et il n'avait pas tort, il était réellement un gamin du haut de ses dix-sept printemps. Même si le regard de l'ancien bras droit semblait avoir changé sur lui, il se sentait terriblement gamin à cet instant… et tout aussi impuissant… Mais il ne devait pas le montrer. Ce n'était pas le moment de flancher, pas maintenant.


***


Les heures s'écoulèrent doucement, la nuit prenant peu à peu la place du jour. Les étoiles piquetaient à présent la voûte nocture de milliers de petites points lumineux, la lune diffusait partout alentour une lueur blafarde, donnant à toute chose une sorte d'aspect fantômatique.
Lorsque celle-ci fut au zénith, Kazuo sut qu'il était temps de partir. Il leur restait très peu de route à présent et ils devaient se dépêcher.

En silence, ils récupérèrent leur équipement et se remirent en route, au pas de course.
Moins d'une demi-heure plus tard, ils arrivaient en vue du campement du clan Honooshi. Sans un bruit, ils déposèrent l'équipement dont ils n'auraient pas besoin à l'intérieur, prenant soin d'en masquer toute trace. Kazuo avait laissé sa cape, il n'était plus habillé que d'un vêtement sombre près du corps, ne laissant apparaître que ses yeux, révélant la finesse de sa constitution. Effectivement, ce n'était pas un guerrier… Un étui à shuriken noir était fixé à sa cuisse droite et son ninjato était en bonne place dans son dos, glissé dans un fourreau noir. Même à la lueur de la lune, le jeune shinobi était quasiment invisible.
Lorsque Mickey fut prêt, les deux ninja longèrent la palissade ouest qu'ils avaient atteint sous le couvert des arbres. Leur discrétion leur permit de ne pas se faire repérer par les gardes, qui avaient d'ailleurs l'air… passablement saouls… Si Shii Konpaku savait ça, nul doute que ces trois-là ne finiraient pas la soirée en vie…

Ils arrivèrent au niveau de la maison de Kazuo, presque au bout de la palissade. Le jeune shinobi fit un signe de tête à son compagnon pour lui indiquer qu'ils avaient atteint leur premier but. Il fallait à présent escalader la paroi. Kazuo regarda Mickey un instant… puis commença à courir sur la paroi, tel un lézard, collant ses mains et ses pieds sur le bois à l'aide de son chakra. Il eut tôt fait d'arriver en haut des dix mètres de palissade, de jeter un œil à l'intérieur pour vérifier si la voie était libre et d'enjamber celle-ci. Usant de la même technique, il redescendit de l'autre côté et s'accroupit au sol, attendant son compagnon…

Ils étaient entrés… le plus difficile restait à faire…
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeMar 11 Sep - 23:00

Kazuo avait prit soin de recapituler notre plan.
Au dela de mes compétences cela fesait du bien de l'entendre par une autre bouche.
Il redefillait sans cesse dans ma tête.
Bien sur, des silences restaient... Recuperer Sayuri, s'enfuir... Tant de choses qui pouvaient tournées mal mais dont il ne fallait pas traité, implicites au possible il fallait croire dans la reussite du projet.
Comme j'avais toujours crus que je la retrouverais.

Masahira, Shi Konpaku, mes deux adversaires les plus coriaces selon lui, je prenais bien note, même si je connaissais deja leurs pouvoirs.
La brêve fois ou j'avais put l'entrapercevoir.
J'avais brulé avec lui... assez longtemps pour apprendre a m'en mefier.
Le reste si reste il y avait serait donc composé de troupes d'espionnages.
Autant dire parfait pour moi.

Mes qualitées étaient celles qui correspondaient a leurs defauts pour mon plus grand plaisir.
Forgé pour le silence et la vitesse, l'agilitée et la justesse, il n'avaient généralement pas de quoi retenir ma puissance.
Autrement dire, la différence entre les unitées de soutiens et celles d'attaques.
Je ne voulais pas non plus surestimé mes forces, car aprés tout... j'étais presque seul face a un village entier.
Même si beaucoups n'auraient pas l'étoffe de combatants.
Ils n'étaient pas moins des adversaires potentiels.


Je te remercie. Je vais me reposer jusqu'a la nuit.
j'ais honte de le dire, mais... j'en ais besoin...

Tu t'acquitte trés bien de ta tâche Kazuo.
Sans toi... je n'aurais surement ... jamais reussit.



j'avais placé ces quelques mots avant de m'allongé sur mon sac de voyage dos a lui.
Même si cela avait été difficile a dire, je lui devais beaucoup, pour ma propre incapacitée...
A lui... Un ravisseur...
C'est sur a présent, il était devenu différent a mes yeux...
Comme sa tante... Comme ces gens qui vivaient la et qui n'avaient surement pas idée de la captivitée même de Sayuri.
Pour toutes ces raisons, j'avais decidé de faire a sa manière.
Même si mon coeur était emplis de colère... De vengeance.
Pensé a elle me fesait retrouvé ma raison... Retrouvé ma morale, celle qui me disait que les innocents n'avaient pas besoins de bourreaux.

Je n'avais pas envie d'être tendre avec eux, mais je n'avais pas envie de faire subir a d'autres ce qu'on m'avais faire subir a moi.
La haine m'avait aveuglée trop longtemps.

La prise de conscience aussi que ma vie n'était qu'une option dans ce jeu.
Et que la prioritée était celle de mon amour. A quoi me servirait le combat si il ne me ramenait pas sa vie....
A rien...
Mais ce Shi.... Shi konpaku...
Je savais que quelque soit l'issue de cette évasion, quelque temps que cela prendrait.
J'aurais sa tête....
Ce village pouvait rester un havre paisible ou devenir un tombeau. Et ce choix, seul eux le possedait.

Doucement a present je fermais les yeux.
Me preparant a m'assoupir.
Un sourire teint mon visage émacié de fatigue.
Une simple pensée. C'était ma derniere nuit... Ma derniere nuit sans elle qu'elle que soit l'issue.
Je l'a retrouverais, ou je m'en irais a jamais.

***

Nuit noire, pour des sentiments tout aussi joyeux.
Plus rien ne brillait, en moi comme autour
La froide concentration avait prit le relais, sacrifiant mon coeur et ses tourments qui pourtant battaient fort a mes oreilles.

Je devais redevenir l'arme qu'ont avait forgé.
Peut être pour la derniere fois mais ca je n'en était pas si sur.
Je deportais moi aussi le paquetage.
N'ayant pas ma tenue, je ne pris que le stricte minimum.
Des poings de métals forgés sur des gantelets composés de milliers de maillons d'aciers.
Une arme pratique, destructrive et silencieuse.

Ma veste était de trop, trop ample, trop voyante.
Je la laissais aussi car seul mon pantalon de toile serré était adapté.
Un mélange de terre, de boue et de mousse fut ce qu'il y avait de mieux.
Mes longs cheveux noirs detachés, ma barbe a présent longue et ces deux puits de haines que formaient mes yeux dans la nuit toute aussi sombre.
Une allure de loup... de Guerrier sortit de je ne sais quelle legende de combats d'arènes.
Je voulais faire peur et le resultat était... Impréssionnant.

Les seules autres choses que j'avais gardés furent une fine cordellete et quelques Kunais.
Arrivé prêt de l'endroit choisit, Kazuo demontra qu'il meritait tout de même son titre.
Sa technique pour monté je dois dire venais de m'impréssioner.
Durant les quelques secondes qu'il me fallut pour preparer mon entrée, je me remis en tête tout ce que nous nous préparions a faire.
Je vis dans un souffle le visage de Sayuri...
Puis mon bras se detendit.

Le kunai partit a vive allure et se ficha dans le bois de la palissade a mi distance du haut.
Dans le même mouvement j'avais prit mon élan et je sautais...
De ma main droite j'attrapais le morceau d'acier forgé et m'en servait pour continué ma course vers le ciel.

Mon pied droit se reposa dessus, le bois allait laché, je sautais a nouveau et tirait un coup sec sur la corde.
Ma main de libre saisit le haut du rondin de la palissade, et je retombais de l'autre coté dans une roulade et un silence presque total.

La chute n'était pas si grande compte tenu de ma resistance et des entrainements.
A present au sol, je ramenais le kunai au bout de la corde, l'enroulait autour de mon bras en attente de m'en servir d'arme de jet, comme un serpent qui tenterait de mordre.

Mes yeux ne detecterent aucun mouvements.
Kazuo a coté de moi accroupis guettait lui aussi.
Apparement, le bruit que nous avions fait ne nous avait pas trahis même si j'avais été celui a en faire le plus.
L'importance de reprendre le kunai qui m'avait servit d'appui était crusciale.
Personne ne verrait ainsi quelconque trace de notre passage, et une arme de plus n'était pas a negligé.

D'un rapide mouvement de tête, je l'intimais d'avancer.
Accroupis prés de lui, je ne savais malgré tout pas laquelle de ces maisons était sienne.

Il était mon guide et je ne devais pas l'oublier.
Attendant qu'il reprenne la suite, je me plaquais a la palissade, encrant le plan des habitations devant moi.
Une fuite se devait toujours d'être aussi bien organisée qu'une attaque.

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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeJeu 13 Sep - 21:02

Kazuo observait le village endormi pendant que Mickey passait à son tour la palissade. Il était un peu plus de trois heures du matin et il ne semblait pas y avoir âme qui vive dans leur environnement immédiat. Pas de lumière aux fenêtres des cahutes en bois ni sous les toiles poussiéreuses des quelques tentes éparpillées par ci-par là, pas de bruits de pas ou de discussion... le calme plat. S'ils faisaient du bruit, cela s'entendrait donc d'autant plus. Ils devraient donc être plus silencieux que des ombres...

Mickey venait d'atterir à ses côtés, il enroulait à présent quelque chose autour de son bras. Kazuo ne se demanda pas longtemps ce que c'était, il y avait plus urgent. Son compagnon lui faisant signe qu'ils pouvaient continuer, Kazuo s'élança vers l'est, à moitié penché vers le sol, rasant les murs des bicoques de bois et tourna vers le nord après la troisième maison. Il s'arrêta devant la suivante et se retourna pour la montrer à Mickey. Il lui fit signe de l'attendre et entra sans un bruit dans la maison, qui ressemblait davantage à une cabane qu'à une réelle habitation.

L'obscurité régnait en maître à l'intérieur, la lune ne parvenant pas à éclairer suffisamment les pièces minuscules. Mais Kazuo connaissait cette maison par coeur et il se dirigea d'un pas sûr jusqu'à la chambre où il dormait habituellement avec son petit frère. Ses yeux s'étaient à présent habitué à la pénombre et il put voir que Tetsuo dormait tranquillement à plat ventre, émettant un léger ronflement de temps à autre. Kazuo ne put s'empêcher de sourire en le regardant. Puis sa mission lui revint à l'esprit. Les clés.
Il savait où Tetsuo les rangeait, les trouver ne fut donc pas difficile. Il dut cependant prendre mille précautions pour ne pas faire de bruit en les retirant du tiroir de la table dans lequel elles étaient rangées. Quelques dizaines de secondes plus tard, clés en poche, Kazuo quittait la chambre aussi discrètement qu'il y était entré et il rejoignit Mickey à l'extérieur. Un bref signe de tête pour lui dire que c'était bon et il reprit sa course vers le nord, jusqu'à atteindre la palissade.

Un coup d'oeil en arrière, Mickey suivait toujours. Kazuo longea la palissade un instant puis bifurqua soudainement vers le sud. Il s'arrêtait fréquemment, ils entraient en terrain découvert et se feraient repérer tout de suite si quelqu'un passait par là. Tout semblait calme pour l'instant, et cela n'était pas pour rassurer le jeune shinobi. De plus en plus nerveux, il atteignit la prison de Sayuri.

Nouveau coup d'oeil en arrière, Mickey toujours sur ses talons.
En tremblant à moitié, il sortit les clés de sa sacoche, ne croyant qu'à moitié ce qu'il était en train de faire... Trop tard pour reculer de toute façon...
La serrure s'ouvrit avec un "clac!" qui sembla résonner dans tout le camp. Kazuo se raidit et se plaqua contre le mur, l'oeil aux aguets. Rien ne bougeait dans le campement, à croire qu'il avait été déserté.

Le dos toujours plaqué au mur, Kazuo fit tourner lentement la poignée de la porte avant de s'engouffrer dans la cellule. Il chercha Sayuri des yeux. Elle était recroquevillée au fond de la petite pièce. Il sut tout de suite que quelque chose clochait, sans parvenir à mettre le doigt dessus.
Secouant la tête, il se mit en retrait, attendant que Mickey arrive. C'était à lui d'aller vers elle en premier, il ne pouvait pas lui enlever ça. Il lui donnerait la clé des bracelets quand il entrerait et resterait en arrière jusqu'à que ce ces deux-là soient prêts à partir...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 0:56

Vitesse, Passion... Discretion.
Il n'y avait plus place a la reflexion, juste aux émotions exacerbées par le calme opressant.
Un ensemble de sentiments qui pour l'instant distinguait l'espion du traqué, mais qui ne durerait pas longtemps.

Kazuo était repassé devant et nous progressions entre les maisons.
Il s'arreta a nouveau rapidement et penetra dans celle qui montra comme la sienne.
Instantanement, je me fondais dans le paysage, collé au mur, concentré sur les bruits de la nuit, l'émanation gazeuse de ma respiration qui se condensait dans le froid ambiant.

L'ombre revelait les details insignifiants, les aspéritées et difformitées invisible en temps normal.
Elle decuplait la perception, ou tout du moins la mienne.
Quelques poignées de secondes passerent, le temps me parut s'étiré avec une persversitée certaine.
Le jeune homme réapparut, nous repartions.

Curieuse pensée, dans ma tête l'enfant était devenu jeune homme.
Il n'avait pas changé, sauf a mes yeux.
La suite fut une sucession d'arrêt, de camouflage et d'attente.
Pas âme qui vive et cette donnée semblait préoccupée Kazuo au vu de sa manière de plus en plus stressée de se deplacé.

Le cliquetis de la serrure endigua mes reflexes shinobis.
Noya ma méfiance, detruit la froide efficacitée ninja...

La porte fut ouverte par Kazuo et j'entrais a sa suite, le regard agité.
Il me mit les clés dans la main sans que je ne réagisse vraiment.
Mes doigts se refermerent dessus sans les sentir réellement.
Mes yeux eux étaient fixés sur la forme sombre au fond de la pièce...
Fixé sur ce que je n'arrivais pas a croire, sur cet être qui habitait mes rêves, mon âme depuis des mois...

Fixé sur celle que j'aimais a me damner.



Sayuri....

Elle fremit, dans son sommeil, même a cette distance, concentré a l'extreme, j'entendis une respiration difficile mais regulière.
Ma plus grande peur de ces dernieres heures aurait été de la trouvé.... morte...
Ne tenant plus, tremblant, j'avancais peu a peu vers elle...

Les yeux exorbité dans une impréssion partagé entre l'incrédulitée et l'émotion la plus pure.

L'environnement autour de moi n'existait plus réellement, je flageallais sur mes jambes... je ... je tombais a terre , a moins d'un mètre.
Auparavant ma vue ne s'était pas assez habituée a l'obscuritée complete pour distinguer quelque chose.
Mais a cette distance...
J'étouffais un hoquet d'horreur...de repulsion, de souffrance...
Un hurlement partagé entre le joie de la retrouvée, et l'horreur de la voir ainsi blessée.
Entre l'effroi, l'envie de vengeance qui brulait de nouveau dans mes veines... et ce besoin suprême... de la serrée dans mes bras.


Sa...Sayuri... je suis la... Netsuai....

Ma voix était un souffle dispensé pour ses seules oreilles, je sentais qu'elle m'entendais, je sentais qu'elle était a la limite de la conscience...
Le choc serait rude, il ne fallait pas la brusquée... Au combien il était rude déja pour moi...
Son visage... son menton emplis de sang...
Sa main et son poignet que je n'avais qu'entrevu avant de ne pouvoir supporter plus longtemps la vision...

Les coudes le long du corps, les mains tendues vers elle avec hésitation... des larmes coulaient sur mes joues.
j'avais peur... j'étais terrorisé...
Et si ma folie m'avais a nouveau propulsée dans un de ces rêves qui paraissait si réel et ou la prise de conscience était surement plus douloureuse que la mort en soi...
Et si tout ceci n'était qu'une invention? Et si la j'allais me reveiller...

L'idée me tetanisait tellement, l'instant semblait figé...
Le denouement vint d'elle, le... du dernier mot que je venais de prononcé avec une émotion déchirante, un mélange d'appel a l'aide et d'amour inconditionnel...
Un appel a la raison, a l'aide et a cette personne devant moi...


Ma Sihaya....

Elle remua, elle glissa peut a peu de son appui sur le mur.
Fragille, térriblement fragille.
Je bondis.
Elle tomba dans mes bras, le contact de son corps, de cette chaleur, de ce souffle sur mes doigts... mes larmes coulaient a présent libres... libres de ce fardeau....
Libre d'y croire a nouveau... Elle, allongées dans mes bras, son dos sur mes genoux, sa tête callé sur mon coude replié comme je l'aurait fait pour un enfant...
Mes doigts... ma main gauche qui se tendit vers sa joue... doucement.. dans un sanglot... un soulagement critique, un hurlement silencieux...

Elle était la... elle vivait la... elle était... de nouveau mienne...

Je suis la a présent.
Je te protegerais de ma vie...

Je suis la...Tout ira bien....


Un sourire sincère s'etendit entre les deux sillons de larmes creusés sur mes joues...
Son visage endormis, malgré le sang était celui d'un ange...
La peur des souvenirs émoussés était souvent présentes, et oui au combien ils étaient depassés.
Sayuri était mille fois plus belle même ainsi que dans mon souvenir....
Pourquoi.. car... elle était la... Malgré le sang, les blessures et l'endroit...
Malgré le temps, l'époque et les guerres...
La haine, son clan et mon histoire...

Sayuri était la... Sayuri m'aimait....
Et son amour trouvait échos en moi dans une déchirante plainte communicative, celle de la passion... de l'absolu désir, du plus tendre des amours....

C'était pour tout cela que... Penché vers elle, les yeux sur son visage... un sourire comme jamais aux lèvres... je l'appelais doucement... doucement... par les deux noms qu'elle avait pour moi...
Son nom de femme... et son nom d'amante....
Son nom d'amour...

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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeVen 14 Sep - 20:04

Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle avait passé à pleurer, mélange de sentiments entre le soulagement et la douleur...
Elle avait fini par s'endormir, épuisée par les efforts qu'elle avait fournis pour se libérer...
Elle rêvait à présent, comme à chaque fois qu'elle fermait les yeux... Elle rêvait de lui, son Netsuai...

Le même rêve, encore et encore. Ils étaient ensemble, insouciants, tout simplement heureux... Ils se trouvaient dans un grand champ rempli de fleurs aux couleurs variées et éclatantes. Ils couraient en riant comme deux gamins, se sautaient dessus avant de rouler dans les fleurs, riant toujours...
Mais cette fois, le rêve avait quelque chose de différent. Une saveur particulière...

Sayuri se tournait vers Micky mais il n'était plus à ses côtés. Elle tournait la tête en tout sens mais ne le voyait plus... Pourtant il était là, tout proche, elle le sentait...

Puis elle l'entendit... si faible... si loin... mais il l'appelait, elle en était certaine. Elle voulut lui répondre mais aucun son ne franchit ses lèvres. Elle se mit à courir dans le champ, en direction de cette voix.

Elle l'entendit à nouveau. Un sourire se dessina sur ses lèvres.


Tu n'es pas loin Micky, je le sais !

Elle courut plus vite, entendit ce doux nom qu'il lui avait donné... "Sihaya"... et pressa encore le pas. Si vite qu'elle ne vit pas la branche morte qui dépassait à moitié du sol, dans laquelle elle se prit le pied droit, et tomba... dans une chute sans fin, des dizaines de mètre de hauteur... Elle faillit hurler mais des bras invisibles la retinrent.

Elle ouvrit alors les yeux...

Rien... le noir absolu... mais... cette voix... sa voix... elle l'entendait distinctement à présent... Rêvait-elle encore ?

Elle était... dans ses bras... dans les bras de son Netsuai... Quel doux rêve... Il la rassurait, lui disait qu'il était là à présent et que tout irait bien... Elle sourit... ressentant instantanément une terrible douleur, qui l'éveilla tout à fait.
Elle eut un hoquet violent, tout l'air de la pièce semblait vouloir s'engouffrer d'un coup dans ses poumons, toussa violemment, crachant le sang qu'elle avait dans la bouche.
Ce goût métallique si caractéristique...

elle était bel et bien réveillée...

et Micky... était... réellement là...

Il la tenait contre lui...

Le coeur serré par le doute, elle essayait de le distinguer dans la pénombre... mais ne voyait qu'une forme sombre et imprécise...


Micky... c'est... vraiment... toi ?....
Dis-moi... que tu es... vraiment là...


Elle dut faire un terrible effort pour lever sa main droite jusqu'à son visage... pour le toucher... réveillant par le même coup la boule de douleur qu'était devenue sa main. Elle grimaça...
Mais il la serrait contre lui, elle reconnaissait son odeur, sa voix, la chaleur de son corps, la force de ses bras... Son Netsuai... était venu... pour elle...

Au delà de la reconnaissance pure et simple, elle sut que son calvaire venait de prendre fin. Après ces mois où seul le souvenir de Micky lui avait permis de tenir, après ces mois à vivre sa vie avec lui en rêve... il lui était revenu... il lui avait été rendu... Peu importait ce qui arrivait à présent, le bonheur de l'avoir retrouvé, d'être à nouveau dans ses bras dépassait largement tous les petits désagréments qui pourraient suivre...

Rien n'était comparable à cet instant... délice suprême... renaissance... Une déferlante de sentiments exacerbés ravageait le coeur de la jeune femme, à un point tel qu'elle ne parvenait pas à parler, à exprimer tout ce qu'elle avait besoin de dire, tout ce qu'elle avait voulu lui dire pendant cette éternité de séparation...
Elle ne put que murmurer...


Mon... Netsuai...
Surtout... ne me lâche... plus...
Plus... jamais...
Reste... avec moi...
Je... t'aime... tellement...


Elle souriait, malgré la douleur... Elle sentait le sang qui maculait son visage et imbibait les haillons dont elle était vêtue, elle sentait la douleur qui irradiait dans ses mains, mais elle souriait... Tout ce qu'elle avait vécu lui paraissait si dérisoire à présent. Sans qu'elle ne puisse les retenir, les larmes perlèrent au bord de ses yeux, comme hésitantes... puis coulèrent librement...
La libération... avait un goût de paradis...
Elle mourrait d'envie de passer ses bras autour de son amant, de le serrer contre elle de toutes ses forces, de l'embrasser à en perdre haleine... mais elle était trop faible pour ça... alors elle se blottit contre lui, s'enivrant de son odeur, cherchant son souffle sur sa peau, soupirant de bonheur... simplement... heureuse de l'instant...


***


Près de la porte, Kazuo n'avait pas bougé. Il avait senti son coeur se serrer en voyant l'état de Sayuri-sama... mais ne s'était pas approché... il n'en avait pas le droit.
Il restait en retrait, détournant le regard par pudeur, ne voulant pas les presser. Il jetait de temps en temps un coup d'oeil à l'extérieur mais tout paraissait toujours aussi calme... Se pouvait-il que tout se passe aussi facilement ? Etrange mais... il ne bouderait pas la facilité...
Cependant, il faudrait bientôt partir... Encore quelques minutes... et il devrait aller les déranger...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 16 Sep - 17:51


C'est... c'est moi Sayuri...
Je suis la pour toujours...


Ses yeux s'étaient ouverts, elle ne me distinguait pas.
Sa voix s'était elevée, un chant que j'avais tant revé d'entendre a nouveau.
Mes larmes se joignaient aux siennes pour ses souffrances, pour ce malheur et pour nos retrouvaille.
Pour cet instant hors du temps ou plus rien n'existait que la douce étreinte que j'exercais sur elle.
Le monde aurait pus s'écrouler que je n'aurais pas bougé.


Plus jamais, je ne laisserais quiconque t'emmener.
Plus jamais je ne te laisserais seul.
Je veillerais sur toi.


Une promesse, une intense conviction au dela des mots.
Son corps blotit contre le mien reprenait la chaleur qu'il meritait, l'amour qu'il devait recevoir, le contact de l'âme soeur.

Son souffle dans mon cou, son sourire sincère malgré sa souffrance.
Je... J'étais bien... j'étais... redevenu complet.
Je l'avais retrouvée.

Mon regard se releva autour de moi, distinguait les bracelets fondus, ainsi elle avait tentée de s'enfuir, se blessant pour sa libertée.
Mon coeur s'emplissait de la revolte de la defendre, de la venger mais avant tout... de la sauver... car il fallait s'enfuir maintenant.

Le regard pressé de Kazuo resté a l'entrée me conforta de cet avis.
Celui que je jetais vers Sayuri fut partagé entre la supplique et la prière.
J'avais conscience de sa souffrance et je... j'avais peur de ce que j'allais lui faire endurée.


Mon amour.
Nous devons fuir ce village, retournez a Kyofuu, je dois te mettre en securitée.
Aprés nous nous reposerons et nous soignerons tes blessures.
Aprés nous....


Les images de cet avenir defillait en même temps que mes mots devant mes yeux, un autel... une robe blanche ...une chambre doré au reflets de passions... des rires et des larmes... une impréssion de bonheur incommensurable....

Aprés nous pourrons soufflé mais nous devons partir.
Je te porterais cela va s'en dire.
Mais...est ce que... tu t'en sent capable...
D'encaisser les chocs d'une course ?...

Je ne bougerais pas avant que tu le sois....
Je t'aime au dela de tout... je ne supporterais pas de te voir souffrir a nouveau inutilement....


Mon regard brillait de compassion et d'amour.
Lui faire mal revenait a m'enfoncer un Katana dans les trippes.
Impossible, inimaginable...

La vision de son sourire.. me... rassurais...


Je t'aime....
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeMar 18 Sep - 18:36

Rien n'avait plus d'importance en cet instant que ses bras autour d'elle, que sa voix qui la rassurait doucement, que ces promesses de jours meilleurs… Elle en avait rêvé si souvent ces derniers temps qu'elle avait l'impression de toucher à présent ses rêves du doigt et chose merveilleuse, ils ne se dissipaient pas. Le visage de son amour était là, tout proche, et ne disparaîtrait pas à son réveil… Il serait là… à tous ses réveils…

Pourtant, quelque chose semblait le presser. Il regardait derrière lui et malgré la douleur, Sayuri essaya de bouger légèrement la tête afin de voir ce qu'il voyait. Peine perdue, elle ne distinguait qu'une masse sombre, peut-être une silhouette.
Alors Micky lui expliqua la situation.

Elle secoua très lentement la tête.


Ne… t'inquiète pas… je supporterai… tous les chocs… tant que tu es à mes côtés…
Mais…


Sa voix n''était qu'un souffle, pas même un mumrure. Elle se tut un instant, parler était si difficile… Elle déglutit et reprit.

Il ne faut pas… aller à Kyofuu… c'est là… qu'ils nous chercheront en premier…

Ses yeux semblèrent partir un instant dans le vague, tandis qu'elle poursuivait.

Tu te rappelles… Micky… quand nous sommes allés… à Shokubutsu… Le Kage… Hirotaro-sama… nous avait reçus… Je pense… qu'il serait mieux… d'aller là-bas… Il pourra… me… m'aider… à aller… mieux…

Elle sentait sa gorge se dessécher au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle mourait littéralement de soif après avoir vécu si longtemps dans la poussière au fond de ce sombre réduit.

On y va… dès que tu veux y aller… Je n'ai… aucune objection… à sortir de ce trou…à rats…

Un faible sourire venait d'étirer ses lèvres. La peur, la colère, la douleur, la tristesse… tout cela s'était envolé à partir du moment où il l'avait prise dans ses bras.

Si je m'endors… ne m'en veux pas… mon amour…
Je… t'aime… et j'ai… entière confiance en toi…


"S'évanouir" aurait sans doute été un terme plus approprié mais ils n'avaient pas vraiment le temps de discuter vocabulaire. Kazuo dansait d'un pied sur l'autre, hésitant entre son envie de partir pour sauver sa peau et celle de laisser les deux amants réunis profiter encore un instant l'un de l'autre.
Mais le temps passait… Cinq minutes s'étaient écoulées, tout au plus, mais le jeune shinobi avait un étrange pressentiment. Il jeta un regard implorant au couple.


Mickey-sama… Je m'excuse mais… il faut vraiment partir maintenant… Je suis désolé… Sayuri-sama… de devoir vous presser ainsi… mais… je crains que nous nous mettions davantage en danger en restant ici plus longtemps…
Gomen… J'aurais préféré vous laisser tout le temps que vous vouliez mais…


Le pauvre Kazuo se répandait en excuses, comme si le danger avait pu être de son propre fait. Il savait que Mickey comprenait l'urgence…
Lorsque le jeune shinobi avait parlé, Sayuri avait brièvement relevé la tête. Maintenant qu'il s'était tu, elle articula.


Kazuo-kun… c'est vraiment toi ?… Etsuko-chan va… me tuer…

Ma tante est au courant, Sayuri-sama. Je suis là avec sa bénédiction, n'ayez aucune crainte.

Sayuri ne répondit pas mais la pensée qu'elle eut alors accéléra nettement les battements de son coeur.

Sans doute pas avec celle de Shii Konpaku…

Relevant les yeux vers Micky, elle sourit et murmura

On y va quand tu es prêt… Je le suis…

Elle aurait tant voulu l'embrasser… mais elle était consciente de son état… Si la situation n'avait pas été si délicate, ça l'aurait même fait rire d'imaginer la tête qu'elle devait avoir en ce moment. Resserrant un peu plus son étreinte sur son amant, elle ferma les yeux et soupira.

S'il vous plaît, faites que l'on sorte vite d'ici et que tout ce cauchemar prenne fin…

Kazuo attendait près de la porte, guettant l'obscurité autour du bâtiment, essayant de détecter tout frein à leur retraite. Il ne voyait rien… rien de bon…
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeSam 22 Sep - 14:43

Kazuo avait tristement raison, nous devions nous lancer dans la fuite avant qu'il ne soit trop tard, que nos traces soient debusquées.
Sayuri dans les bras, je me relevais lentement.
A present elle ne touchait plus terre, et je voyais que ce simple mouvement la mettait au supplice...

Triste, tellement triste de devoir lui infliger cela.
Je pris le chemin de la sortie.

Ma sihaya entre les bras je ne craignais plus personne.
Un sourire aux lèvres, je serais bientôt redevenu moi-même.
Kazuo semblait agiter.
Au dehors il guettait le moindre son, et l'écho de son oreille interne lui renvoyait ce qui n'était pas rassurant du tout: Le manque total de bruit.

Les soudards s'étaient tus...
Aucun bruit.

Mon sourire se dissipa aussi surement qu'il était venu.
Une trés mauvaise impréssion s'empara de moi, quand il leva son doigt a son oreille pour me montrer l'étrange phenomène.

C'est la que je pris les devants.
Kazuo était un ninja de l'ombre, j'étais de ceux de l'action.

En accelerant progressivement, je me mis a courir vers le sud, l'entrée des gardes serait celle par laquelle il s'attendraient le moins a nous voir sortir, et trois hommes ne seraient de tailles face a moi...

La course effreiné était la plus silencieuse possible, trois ombres dans la noirceur de la nuit.
Un chemin de pierres nous separait encore de l'enceinte, a chauqe pas nous guettions tous deux les alentours, Kazuo gerant les arrières et moi tracant la route a l'avant.

Dans chaque ombres, dans chaques recoins pouvait se trouver la mort, je n'étais pas rassuré du tout, je commencais a haleter.
Mais il fallait tenir...
Il faudrait tenir bien longtemps avant d'être vraiment en securité.

Une centaines de metres nous separaient a présent de la sortie.
Je sentis la menace, et plantait mon pieds droit dans le sol pour m'arreter.
Un kunai trancha l'air juste devant mes yeux avant de s'enfoncer dans le montant d'une porte en bois avec un bruit math...
Il resonna dans l'air comme un gong sinistre.

Tournant mes yeux vers la provenance du tir, je ne vis rien de plus.
Un sifflement se fit entendre et deja je deposais Sayuri dans les bras de Kazuo.




Si on doit combattre... fuis avec elle .... Fuis et ne te retourne jamais.

Mon regard injecté de sang, mon air de fou...
Il devait avoir pris l'étendu des sous entendu a leurs juste valeurs.
Il partit en courant, et sa vitesse était aussi grande que la mienne.

Sayuri dans les bras, en cas de combats je ne pourrais les defendre efficacement.
Il fallait que je puisse être libre de mes mouvements.

Autre élements.
Shii Konpaku n'attenterait pas directement a la vie de Kazuo, ni a celle de Sayuri sinon elle n'aurait vécu si longtemps.
Je devais être sa cible comme celle des autres.
Un enfant et une femme blessé n'était pas des adversaires que l'on tuait directement, on preferais les torturer.
En ca j'avais l'assurance de leurs survies ne serait ce qu'un temps.

Le curieux sifflement se reproduit, tournant ma tête en tout sens, je ne vis d'ou il provint.
Relevant un peu les yeux vers la cime des arbres, une vision me glaca le sang.

Une dizaine d'ombres.
Une dizaine de personnes qui se jetait de branches en branches et qui évoluait pile au dessus de nous.

Si ils apparaissaient a visage decouvert c'est qu'ils nous attendait...
C'est qu'il était la...

Comme une triste manière d'imager mes pensées Shii apparut devant nous en tombant du haut d'un arbre.
Un sourire en coin, l'âme surement amusée de la situation.
Il fit un geste de main et les 10 ombres tombèrent sur la terre comme un pluie de noirceur.

Toute autour de nous que sa vision avait arretés.
Kazuo qui tenait fermement Sayuri.
Moi qui surveillait chacun de mes adversaires, roulant mes doigts, fesant craqué mes phalanges....

Le combat était la donc, et je n'avais d'yeux que pour mon adversaire véritable.
Et même si ses deux hommes de confiance dont je me foutais a present du nom l'entourait.
Je savais que c'était lui la menace.
Lui que je desirais tuer.
Shii konpaku...et une douzaine d'hommes....

Sayuri serait sauve, et le sourire que je lisais sur ces lèvres tant maudites serait bientot celui qu'il emporterait dans la mort.

A grand peine, je me retenais de me jeter sur lui.
Il allait parler c'était clair... je lui laisserais ce temps pour preparer ma transformation...

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Sayuri
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:45

Ca y était, ils étaient sortis.
Mickey filait à toute vitesse, Sayuri dans les bras, Kazuo le suivait de près, jetant des coups d'oeil inquiets à gauche et à droite.
Ce calme... ce silence... ne présageait rien de bon... Le calme avant la tempête...

Soudain Mickey s'arrêta, Kazuo fit de même à quelques mètres de là. Il vit le ninja se retourner, cherchant à repérer quelque chose dans l'obscurité qui les entourait. Le jeune shinobi se sentait de plus en plus mal à l'aise et se rapprocha du couple. Sayuri se retrouva aussitôt dans ses bras. Il sentit ses genoux fléchir sous le poids supplémentaire qui venait de lui être octroyé et regarda Mickey. Ils n'avaient pas spécialement le même gabarit, et porter Sayuri en courant serait chose moins aisée pour le frêle jeune homme que pour l'ancien bras droit de Kyofuu.
Mais il prenait sa mission très au sérieux et se contenta de hocher brièvement la tête avant de reprendre sa course, aussi rapidement qu'il lui était possible.

Malheureusement, ce ne fut pas suffisant.
Lorsque les hommes de Shii Konpaku se révélèrent à eux, il n'avait pas eu le temps de s'éloigner suffisamment. Les trois fuyards se retrouvaient à présent encerclés.
Shii les avait attendus, il savait. Cette révélation eut l'effet d'un coup de poing en pleine figure pour le jeune shinobi. Sa tante l'avait trahi ?

Il s'agenouilla, posant Sayuri au sol, il la maintenait à l'aide de son bras gauche, tandis que sa main droite se glissait subrepticement dans sa sacoche à kunai. Il mourrait peut-être ici, mais il ne laisserait pas Sayuri se faire tuer...
Son regard essayait d'embrasser toute la scène en une seule fois, chose difficile... Mickey semblait hors de lui.
Kazuo posa les yeux sur son oncle lorsque celui ci se décida enfin à parler.


Mais regardez-moi qui voilà !
Ce cher Mickey Nox...
Il me semblait qu'on avait un accord. N'en avions-nous pas un ?
Tu sais, quelque chose comme... "Tu ne pourras plus jamais la voir" ?


Malgré l'obscurité, Kazuo vit un reflet briller tandis que Shii Konpaku arborait un sourire cynique. Celui-ci commença à marcher à pas lents, sans quitter Mickey des yeux, à l'intérieur du cercle formé par ses hommes.

Il me semble bien que je t'avais interdit de la revoir. Tu savais pourtant ce que tu risquais en désobéissant.
Mais peut-être que c'est ça que tu veux ?
Sa mort ?


Il s'était arrêté près de Kazuo et Sayuri et pointait à présent le doigt sur la jeune kunoichi. Sayuri soutint son regard sans broncher. Elle n'était pas en état de combattre, c'est certain... mais ce fumier de Konpaku ne perdait rien pour attendre.
Elle venait donc d'apprendre que Shii et Mickey avaient déjà été en contact auparavant... Ses yeux coulèrent vers son amant, son coeur se serra...
Qu'est-ce que Konpaku avait exigé de lui tandis qu'il la gardait en cellule ? Quelles horreurs lui avait-il fait faire ?
Elle se sentit coupable... coupable d'être à l'origine de ses souffrances...
Les yeux clos, elle prit la parole à son tour, d'une voix faible mais qui restait ferme.


Shii Konpaku... Te voir ici me rappelle de bien mauvais souvenirs... et me fait comprendre que tu as pris la tête de mon clan... Ce qui n'est pas fait pour me réjouir, tu t'en doutes bien...
Donc tu ne m'en voudras pas si je ne te félicite pas...


Le bras de Kazuo autour de ses épaules lui redonnait force et courage. Savoir qu'il avait trahi son oncle pour lui venir en aide la confortait dans sa légitimité. C'était son clan, pas celui de cet enfoiré de Shii Konpaku.

Qu'attends-tu de nous, au juste ? As-tu réellement besoin de Mickey ?
Je ne crois pas. Tu m'as moi, ce n'est pas suffisant ? Ce n'est pas ce que tu as toujours voulu ? Me faire payer le fait d'avoir pris ta place en tant que chef du clan, la place qui te revenait en tant que frère du chef précédent ?
Tu n'as rien à faire de ces deux ninja, laisse-les partir, ils ne te serviront en rien.


Konpaku regardait Sayuri, les mains sur les hanches. Il semblait totalement incrédule. Quand elle se tut, il explosa d'un rire qui aurait pu être communicatif si la situation avait été différente. Quand il constata que Sayuri ne riait pas, il se tut.

Attends, tu es sérieuse là ? Tu crois vraiment que je vais laisser partir ces deux-là ? Lui ? dit-il en désignant Kazuo de la tête. Mon propre neveu qui m'a trahi et a même retourné ma propre femme contre moi ? Ou bien lui ? Il désignait Mickey à présent. Mon chien qui vient de me mordre la main alors que je lui promettais un avenir radieux ?
Tu n'y penses pas sérieusement...

Ils seront les premiers à mourir cette nuit. Et toi, je te garderai encore un peu en vie, pour que tu partages les souffrances que j'ai vécues toutes ces années où tu m'as humilié. Tu comprends ce que je dis ?


Il s'était penché près de Sayuri, leurs visages se touchaient presque. Kazuo profita de l'occasion et sortit un kunai de sa sacoche, vif comme l'éclair, et l'abattit sur Konpaku, visant la jugulaire. Personne n'avait eu le temps de réagir sauf Shii. Il avait vu l'éclair du métal et s'était reculé juste à temps. La lame argentée entailla sévèrement sa joue gauche et le mit dans une rage inimaginable. Il bondit en arrière, essuyant le sang qui lui coulait sur le menton du revers de la main et lâcha

Vous là, occupez-vous d'eux. Je la veux vivante, HS mais vivante. Les deux autres, faites-en ce que vous voulez.

Les hommes de Konpaku ne se le firent pas dire deux fois. Deux d'entre eux s'attaquèrent à Kazuo et Sayuri tandis que trois autres bondissaient sur Mickey.Kazuo avait déjà tiré son nnjato de son fourreau et Sayuri, malgré ses blessures, composait une série de signes. Konpaku resta en retrait avec ses fidèles lieutenants. Une fille au bord de la mort, un gamin de dix-sept ans à peine plus fort qu'une mouche, il n'y avait rien d'insurmontable. L'ancien bras droit de Kyofuu donnerait peut-être du fil à retordre, mais une fois Sayuri morte, il perdrait sans aucun doute toute envie de se battre.
Shii souriait. La fin d'une époque allait bientôt arriver...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 20:32

Il me semble bien que je t'avais interdit de la revoir. Tu savais pourtant ce que tu risquais en désobéissant.
Mais peut-être que c'est ça que tu veux ?
Sa mort ?


Shii évita l'attaque de Kazuo tandis que ces quelques mots se repercutait dans mon esprit comme une balle entre des murs de verres...

Sa mort...
Sa mort...
Sa mort...

Impossible...

Un feulement sauvage, un hurlement de loup melangé au sonoritées guturales des ours.
Un cri qui venait du fond de l'âme, celui qui appelait la haine et le sang, un cri de souffrance allié a la vengeance de l'être.

Tout ceci venait de sortir de ma gorge...
Tout ceci venait de tetaniser un instant mes trois adversaires.
Mes bras écartés, la tête rejetée en arrière, je refis venir mon regard sur eux.
Un regard empli de la circulation de chakra...
Du dechainement de la puissance. Le niveau 2....

Citation :

Force : 700 X3 = 2100

Intelligence : 200 X3 = 600

Dexterité : 200 X3 = 600

Vitesse : 400 X3 = 1200

Résistance : 305 X3 = 915

Taijutsu : 51180



ELLE....RESTERA....EN VIE !!!


Impulsion, vitesse, puissance.
L'univers coulait autour de moi emprunt de mes nouvelles perceptions.
mes muscles avait sauté un cran au dessus, je n'étais pas comparables a qui que ce soit...
Un loup liberé de ses entraves...

Le premier homme de Konpaku se jeta sur moi les deux mains en avant, dans chacune des commisures de ses doigts tenait un Kunai dirigés vers mon crâne.
Il était effrayé, ses yeux criait la peur...
Mon visage lui restait neutre, la neutralitée d'une haine sans borne, sans tâche... pure dans sa finalitée.

Trop lent dans son saut, je reduisait la distance restante d'un pas et frappait de mon bras droit vers son ventre.
Courbé en avant ses armes passèrent au dessus de ma tête.
Il n'avait pas prévu l'accélération. Le gant de fer traversa les tissus de chairs et transperca le corps. Il était venu s'empaler sur mon bras et d'un geste d'épaule, en tournant sur moi-même, je rejetais le corps sur le deuxieme assaillant.

Une vrai plume qui s'avera être un morceau de granit pour l'autre.
Il fut fauché a la poitrine et tomba a terre avec le corps qui se deversait de son sang.

La scene avait detournée l'attention du troisième espion.
Quand il se retourna vers sa cible et malgré le fait que cet interlude n'est pas duré plus d'un dixième de seconde, je fus sur lui.
Coup de pied circulaire vers son épaule gauche.
L'os explosait et il était projeter a terre violement.

Ses côtes devait être reduite en miettes, les espions n'étaient pas des unités d'assauts.
On leur choisissait de faibles constitutions a l'apparence banale, des trompes l'oeil...

Dans un beuglement sauvage celui qui était encore capable de se relever venait de le faire.
Il me sauta dessus par derriere et m'envoya a terre.
Ses mains s'étaient refermés sur ma gorge, dans ses yeux se lisait une énergie un peu folle, celle du déséspoir.... déja...

Je saisis ses deux poignets avant que ses doigts ne m'écrasent la pomme d'adam.
Je les cassaient d'une torsion...
Plus de mains, plus de jutsus....

Je repoussais le corps et sautait sur mes pieds.
Apparament leur cacher ce talent avait vraiment été une bonne idée, je ne serais bientôt plus la proie... bientôt.

D'un bond je foncais vers mon amour occupée a composée des signes.
Malgré son état de souffrance Sayuri tenait bon, nous devions tous faire de même.
Kazuo parra le coup d'estoc d'un adversaire trop pressé.
Dans un saut je ramenait mes pieds sur le dos de l'homme en noir, le projetant vers le sol.
Son menton s'éclata sur le sol avec la force de mon saut allié a mon poids.

Ma main droite saisit un kunai.
La gauche tenait ses cheveux par la nuque.
Sa gorge fut tranchée....

Un hurlement et le cinquieme foncait sur moi ninjato au dessus de la tête.
Kazuo mis son sabre au travers.
Les deux fils épée s'arreterent, mais dans le duel de force, le jeune homme perdait.
Abandonnant mon cadavre, je sautais a l'horizontale pour l'attraper.
Mon épaule sur ses hanches, je nous propulsais vers Sayuri.
Loin un instant du fil de l'épée...

Ce que je crus avant qu'il ne finisse son mouvement et me tallaide le mollet.
Lachant Kazuo, je tombais a terre, dans le sang et la poussiere...
Il se releva et m'aida a me remetre d'aplomb.
Il échangea quelques coups pendant que rapidement je dechirais le morceau de pantalon pour m'en faire un garrot efficace.

Kazuo cette fois decoupa le tête de son adversaire a la plus grande stupeur de son oncle.
A sa grande surprise rien ne se passait comme Shii l'avait esperé.
Il hurla, et debout, la jambe ensanglantée,devant celle que j'aimais et celui que j'allais defendre...

J'attendais la deuxieme vague, le chakra continuant de se diffuser plus avant... d'étendre ses tentacules....



Elle vivra Shii.... et tu mourra ce soir...
Vous mourrez tous ce soir....


Une menace ?
Une promesse ?
Une veritée.....






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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeDim 23 Sep - 21:21

Tout se déroula si rapidement...
Sayuri tentait de garder sa concentration, s'appliquant pour composer ses signes mais la douleur qu'elle éprouvait la fit se tromper deux fois. Deux fois elle s'arrêta, le coeur battant à tout rompre, fermant les yeux pour reprendre le fil de ses pensées, deux fois où elle échoua, deux fois de trop.
Kazuo s'était éloigné d'elle pour la protéger des deux attaquants, mais il ne les retiendrait pas longtemps. Des larmes de rage et de désespoir coulaient sur les joues de la jeune femme tandis qu'elle entamait pour la troisième fois sa série de signes.
Nouvel échec, mais le cinquième homme de Konpaku venait de tomber à leurs pieds.
Elle n'avait servi à rien...

Si... elle avait servi à quelque chose... Elle était la seule responsable de la situation actuelle. Sans elle, ils ne seraient pas là. Kazuo-kun continuerait les petites missions sans grand danger, Micky serait tranquillement à Kyofuu no mura, Etsuko-sama serait encore en vie... car oui, Sayuri savait ce qui était arrivé à Etsuko. Shii Konpaku l'avait tuée pour lui faire payer sa trahison. Qu'il s'agisse de sa propre femme n'avait aucune espèce d'importance, Shii était un homme cruel et sans pitié. C'est ce qui lui avait coûté sa place de prétendant à la tête du clan.

Elle ne pouvait pas les laisser mourir ici... elle devait les défendre, au péril de sa vie...
Leur survivre... l'idée était tout simplement aberrante.
Dans un effort quasi-surhumain, elle se releva. C'était la première fois qu'elle se tenait debout depuis bien longtemps, et ses muscles atrophiés ne la soutiendraient pas longtemps. Mais c'était le moment ou jamais.
Elle s'approcha doucement de Mickey, les jambes tremblantes, prêtes à se dérober sous son poids à la première occasion.
Elle posa doucement la main sur l'épaule de son amant et murmura.


Ne le laisse pas te tuer... Je ne... survivrai pas sans toi...

Elle faillit tomber, Kazuo la rattrapa et l'éloigna du combat. Son regard impérieux lorsqu'il l'adossa contre le mur défraîchi d'une des barraques ne souffrait aucune contestation, pas plus que le ton de sa voix.

Restez ici Sayuri-sama. Vous n'êtes pas en état de combattre, même si je sais que c'est pour l'instant la seule chose que vous voudriez faire. Laissez-nous nous en charger et tenez bon... c'est tout ce que je vous demande...

Elle n'eut pas le temps de lui répondre que déjà, il était reparti aux côtés de Mickey, ninjato en main, regard implacable qui tranchait étonnamment avec sa frêle constitution... Comme une mouche qui aurait eu un regard de tueur.
Shii Konpaku avait décidé d'en finir. Ses mains flamboyaient d'une aura malsaine, un chakra rouge sang qui se diffusait tout autour de lui.
Masahira était resté près de lui, ses ordres étant sans doute de ne s'occuper que de Mickey. La même aura se dégageait de lui.
Deux autres hommes s'approchaient également de Mickey tandis que les deux restants se chargeaient de Kazuo.

Celui-ci semblait transformé. Le gamin était devenu ce qu'il avait sans doute toujours rêvé d'être : un guerrier se battant pour sa vie et celle des siens. Il était loin le petit espion transi de peur. Aujourd'hui il sauverait Sayuri... ou resterait étendu mort sur ce sol de terre battue.

Les deux hommes seraient sur lui dans un instant. Prenant la lame de son ninjato entre ses deux mains, juste en dessous de la garde, il ferma les yeux. Une fraction de seconde plus tard, la lame rougeoyante se plantait dans les entrailles du plus proche. Il regarda Kazuo d'un air incrédule puis ses yeux se baissèrent sur son abdomen. Il marmona quelque chose d'incompréhensible avant de tomber au sol en se tordant de douleur.

Kazuo se pencha et lui murmura à l'oreille.


Ca brûle, hein ?

Mais l'inexpérience du jeune homme eut le dessus sur sa rage de combattre. Il venait de laisser une ouverture à son deuxième attaquant, qui lui asséna un coup brutal sur la nuque, l'envoyant valser au sol. Kazuo sentit sa clavicule droite se briser en plusieurs endroits tandis qu'il entrait violemment en contact avec le sol au niveau de l'épaule. Il se releva, ramassa son ninjato qui lui avait échappé. Il était moins doué du bras gauche, il était en position de faiblesse. L'homme s'approchait de lui, Kazuo se jeta sur lui, ses pieds en avant au niveau de ceux de son adversaire.
Le coup déséquilibra l'homme, suffisamment pour qu'il parte en avant... et atterrise sur la lame du ninjato du jeune shinobi, que celui-ci avait pris soin de bloquer dans l'axe parfait.
Le suivant de Konpaku s'écroula sur Kazuo, l'étouffant sous son poids et lui arrachant un râle de douleur.
D'un coup de hanches, il repoussa le corps et s'en éloigna en rampant, traînant sur le sol son ninjato maculé de sang.

Il leva les yeux vers Mickey, mais sa vue lui jouait des tours, une vision floue de son environnement, voilà tout ce qu'elle lui offrait.
Il n'était décidément pas fait pour le combat rapproché...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeLun 24 Sep - 0:32

Ne le laisse pas te tuer... Je ne... survivrai pas sans toi...

La phrase, sa chute... Kazuo qui l'a mit en lieu sur.
Le niveau 2 transformait mes muscles, mon corps... mon physique...
Ses mots avait decupler ma psychée...Personne n'aurait pu comprendre le force qui s'empara de moi a cet instant.

Celle qui fit que sans ciller, je me mis a fixer Shii et Masahira avec un dédain et une haine non dissimulée.

Mes quatres adversaires se repandirent autour de moi.
Shi et son homme de main devant moi... les deux autres sur mes arrières.
Un quadrilatère dont j'étais le centre, la cible et la recompense.

La tension se lisait dans l'air.
Chacun campait sur ses appuis, sa garde et la tension de ses muscles.
Je redoutait les jutsus du clan.
Je redoutais Shii.
Le choix du premier a attaqué restait simple donc.

Pivot, jambe droite, saut en arriere et retablissement sur le bord d'un muret de pierre.
Celui-ci explosait sur ma gauche, un des homme de Shii arrivait avec un Rasengan qui tracait son fil de chakra explosif dans la pierre...

Il frappa vers le torse, je me mis de coté, la technique était destructrice je devais l'evitée.
Je me penchais légerement dans le vide.
En arrière et tirait sur son bras.
Le deuxieme était arrivé par derriere.
Je saisis le premier ninja et le jetait le bras en avant vers son collegue esperant que le rasengan le touche...
La cible fut atteinte et le clone se dissipa.
Le deuxieme ninja en question tentit de m'assener un coup de pied vertical en sautant d'un toit de chaume.

Au moment ou j'allais frapper, le rasengan toucha terre et explosa...
La fumée et l'onde de choc le distrairent de son attaque, pas moi...


Mon pied le ceuillit au menton en plein vol...
Il partit vers le mur en face avant de le traverser dans un fracas énorme.
Masahira me surprit dans mon demi tour en abbatant son coup sur mon épaule gauche.
La chair était deja a nue, et sa force était grande elle aussi...
Je tombais a genou sous le choc et la douleur de la brulure,ma tête retomba... mes yeux sur le sol... dans un hurlement de rage, je me ressaisis...
Mon dos se remit droit et je saisis son avant bras gauche...
Mon autre main frappa de bas en haut sur l'articulation du coude, l'angle curieux que pris le bras aprés le coup et le craquement affreux eut un aspect salutaire pour mon ésprit deja saturé de souffrance...

Je m'écartais d'un saut en arrière, tenant mon épaule rougit, couverte de cloques...
Sayuri n'était pas la seule a posseder un tel pouvoir...
J'aurais préféré...

Heureusement pour moi, ma puissance et ma rage ne cessait d'augmenter...
Un lion face aux hyennes...

J'avais beau être plus fort individuellement, ils étaient organisés eux...
Le premier homme se relevait a grand peine de sa chute au rasengan, l'explosion l'avait touché lui aussi. Le deuxieme devait se reposer la haut, ou pas si loin pendant que Masahira hurlait a la mort en tentant de remettre son articulation dans le bon sens.

Kazuo s'extirpait de son combat d'ou il était sortit visiblement victorieux mais pas entier.
Il me jeta un regard ahuri... L'air sonné de son affrontement.

Légerement sur ma droite, Sayuri elle était derriere plus loin, adossée.
Masahira a deux mètres devant, le dernier ninja sur ma gauche, se relevant en titubant grâce a un bout de terrasse de bambou...
En face... Shii...
Shii konpaku.....


Tes efforts sont dérisoires, tu ne peux rien face a moi.


Je...je.. n'en suis pa convaincu...


Légerement vouté, mon épaule refusant de marché comme il aurait fallu, je redoutais l'affrontement, surtout que son Aura a lui brillait dix fois plus forte que celle de Masahira auparavant. Shii lui était debout, souriant, fier ...
Il m'attendait...




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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeJeu 27 Sep - 22:20

Shii se doutait qu'ils ne resteraient pas à quatre longtemps, mais il n'avait pas pu rassembler ses meilleurs hommes à temps après avoir fait parler Etsuko. Il savait donc déjà qu'il serait seul avec Masahira contre Mickey Nox.
En revanche, son neveu le surprenait. Cet être faible et larmoyant s'était révélé être un combattant émérite, pour peu qu'il ait une bonne motivation...
Shii se surprit à regretter de n'avoir pas remarqué ça plus tôt. De toute façon, c'était trop tard maintenant, il mourrait en même temps que l'ancien bras droit de Kyofuu. La trahison était une des seules choses qu'il ne pouvait pas pardonner, encore moins de la part de son propre sang... Enfin, une des seules choses... parmi tant d'autres mais jamais il ne l'avouerait...

Face à Mickey, ils n'étaient plus que trois, et Masahira avait souffert. Du coin de l'oeil, il le vit tenter de redonner une forme normale à son bras. D'ici, il pouvait même voir les larmes qui brillaient au coin de ses yeux.


Pitoyable... je t'ai entraîné mieux que ça, Masahira... Même toi tu me lâches...
Bien...


Il fit à nouveau face à Mickey. Ses pensées vagabondantes n'avaient duré qu'une fraction de seconde, le temps de saisir la situation d'un coup d'oeil. Il sentait le chakra émaner de lui et ses yeux brillèrent d'une lueur malsaine. Un léger rictus au coin des lèvres, il fixa les yeux sur Mickey.

Tes efforts sont dérisoires, tu ne peux rien face à moi.

Il ne devait pas rater son coup. Mais il ne le raterait pas. Il avait bien fait comprendre à son équipe qu'il avait besoin de leur appui pour maîtriser Mickey. Mais Kazuo n'était plus censé être là à cette étape du plan. Cela dit, le gamin rampait au sol... Il fallait profiter de l'instant. D'un signe quasi imperceptible, Shii indiqua à Reizo, son suivant, d'attaquer, pendant que Masahira, à genoux au sol, tenait son bras qui semblait avoir retrouvé un angle à peu près normal.
Reizo avait contourné Mickey, Shii lui faisait face. Il y avait moins de cinq mètres entre eux. Reizo avait discrètement placé un sembon entre chacun de ses doigts. Les bras croisés devant sa poitrine, les mains hérissées de huit sembons à la pointe empoisonnée, il se mit à sourire. Le signe de Shii fut le déclancheur. Sans prendre d'élan, il déplia soudainement les bras, envoyant huit pointes mortelles vers Mickey.
Ainsi lancées, deux atteindraient le cou et les six autres divers points du corps. Le poison commencerait par le paralyser, puis il se mettrait à délirer et il finirait par mourir.

Shii se jeta sur Mickey dans la seconde qui suivit, comme s'il allait l'attaquer de front, mais arrivé à deux mètres du ninja, il s'accroupit et jeta ses mains vers les jambes de Mickey, saisissant ses chevilles autour desquelles il enroula ses bras. Les paumes de ses mains étaint plaquées chacune sur une des jambes du shinobi, établissant le contact. A peine sa prise assurée, il tira d'un coup sec vers lui, pour le déstabilser. D'une pierre deux coups. Shii était pire qu'un pitbull, et personne n'avait jamais réussi à lui faire lâcher prise.

Ce n'était plus qu'une question de temps pour lui... et de souffrances indicibles pour celui qui avait bafoué son autorité...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeLun 1 Oct - 22:57

Face a un homme normal les aiguilles auraient sans doutes efficacement trouvée leurs cibles.
Ma faculté ne me rendait presque plus humain...
Elle arrivait a son paroxysme et mes muscles decuplés continuait de se serrer sous la tension.
D'un rapide pas en arrière je mis suffisament de distance pour que les projectiles passe devant moi.
Le monde tournait au ralenti, mais mon attention capté par le coup sur ma gauche me distraya a tort de celui qui arriva en face.

Il attrapa mes chevilles et me tira en arrière.
En temps normal, je n'aurais pas bouger, mais la... avec mon inatention et la douleur du contact de ses mains...
Je hurlais comme un possedé pendant que mon dos rejoignait le sol violament...

Je sentais l'odeur de chair brulée, l'intenable brulure sur mes jambes, comme un bucher qui m'aurait lecher les pieds.
Partagé entre le hurlement et les pleurs, je me debatais comme un fou pour rompre ce contact.

Par mouvement de reflexe.. lui devant moi, mon poing partit dans son visage.
Entrecoupé par des raidissements de mon corps qui me rejetait en arrière car la souffrance était insoutenable...


Mes yeux vrillaient, mon crâne implosait.
Un sifflement strident emplissait mes oreilles.
Plus rien n'éxistait a part la douleur qu'il m'infligeait...

Sauf... sauf le seul espoir qui passa fugitivement devant mes yeux.
Une vison de mon corps mort et de celui de Shi debout devant moi, qui donnait l'a mort a celle de j'aimais en souriant de toutes ses dents.




NON !!!

Mon propre hurlement me sortit de ma torpeur, retrouvant ce rien de luciditée qui me permit d'agir.
Ma main droite saisit ses cheveux.
Mes dents se refermant violament sur ma lèvre pour contenir mes spasmes.
Mon index qui se tendit et fonca en avant...


Shi hurla et lacha la prise, bondissant en arrière en expédiant un flot de sang...
Je venais de lui crever un oeil...
L'arrêt du contact agit sur moi comme un ôde rafraichissante...
Une eau pure et limpide qui passait sur moi...au milieu du sang, de la souffrance et des cris de douleurs.
A dix mètres devant moi, il s'était arretés, j'allais me relevé et affronter les blessures quand un coup de pied me saisit violament a la machoire et m'envoya dans le muret a deux mètres de moi...

Expulsé par le lanceur de sembons rageur d'avoir loupés son attaque, je retombais pour me relever immédiatement en chancelant...
Mes deux plus serieux adversaires étaient diminués , du coin de l'oeil je voyais les deux membres du clan se debattre avec leurs maux respectifs.
Shi et sa demi cécitée, Masahira et son bras a peine remis.
Le seul point commun de ces deux phénomène était la souffrance acerbes qu'ont lisait sur leurs faciès deformés par la rage et la douleur.

La mienne reflouait a une vitesse halucinante.
Mes chairs n'était pas mortes, et je pouvais encore utilisé mes jambes, sans doute le contact avait il été trop court ? Bien assez long pour ma part.

Le dernier garde écarquilla les yeux quand il me vit bondir a une vitesse halucinante.
Il esseya de parrer le coup de circulaire.
Il y arriva bloquant mon pied au niveau du tibia de ses deux mains.
Il ne comprit que trop tard la différence de niveau...
Lorsque son corps penetra de 10 centimètres dans la brique du mur qui s'était trouvés a 4 mètres derriere lui.

Et quand mon poing couvert d'aciers lui broya le larynx.

Il tomba a terre serrant sa gorge, crachant sang et bave sur les pavés qui ornaient les chemins entre les différentes habitations.
Il resta quelques secondes en l'état, desireux d'échapper a l'asphixye, et dans un dernier sursaut ses mains lachèrent, son coeur aussi.

Masahira venaiut d'assister a la scene et n'en croyait pas ses yeux.
Kazuo qui avait relevé les yeux et s'était agenouillé avec difficultée non plus...
Rien de ce qu'il n'avaient jamais vu au niveau de la vitesse et de la force n'étaient comparables. Aucune technique... seule une puissance corporelle inégalable pendant un cours instant.
Instant qui arrivait bientot a sa fin.

La distance entre le demi aveugle et moi se reduisit en un instant.
Voyant ma direction Masahira se jeta pour s'interposer entre celui qu'il desirait defendre et moi.
Sa main droite brillait de cette lueur tant redoutée, la gauche un peu moins, sans doute le fait de briser l'articulations avait denaturé ses reseaux de chakra.
Tout est il que sa tentative fut aussi desuete que d'esseyer de vaincre un ours avec une fourchette.

Mes deux mains saisirent ses poignets, reduisant a néant le peu de chance qui lui restait.
M'aidant de la force de la course, je sautais a moitiée et abatait mon crâne comme un maillet...
Un magnifique coup de tête qui fractura son nez et surement quelques autres os comme ses paumettes et ses arcades vu la force. Ses narines se mirent a lacher le sang et dans le même mouvement je l'expulsais loin d'un coup de pied frontal en plein plexus.

Debarassé de celui-ci pour quelques minutes , je fis face a mon adversaire restant.
Shi konpaku avait enroulé une partie de sa tunique autour de sa tête.
Le tissu dechiré revelait ses muscles noueux et ses cicatrices.
A voir comment il tenait face a moi, une admiration deplacée s'installa.

Rester aussi calme aprés avoir perdu la moitiée de sa vision et ne pas avoir succombé a la douleur...
ALors que je tenais a peine sur mes pauvres jambes encore flageolantes de la decharge de pouvoir.

Nos regards se croiserent, emprunts de haine... D'une indicible rage de l'un pour l'autre.
Une de ces scene d'histoire ou deux adversaires designés depuis leurs naissances se rencontraient enfin.
Deux guerriers puissants mais aux convictions aussi semblables que le jour et la nuit.

L'un se battait pour la vie, l'autre pour la mort.
L'un pour la recreer, l'autre pour tout finir.

Deux loups qui tournaient en cercle, deux loups qui ne se quittaient plus du regard.
La transformation était sur sa fin, si je devais puissé dans mes reserves c'était maintenant la dernière chance et pas aprés.

Ses mains étaient devenus deux épicentres d'une corole de flamme d'un mètres chacune.
Impréssionante technique.
Et c'était le plus puissant manipulateur qui était devant moi...
Dérisoire a mes yeux a cet instant...

Je rompis la tension.
Rongeant la distance entre lui et moi en un saut, abatant ma jambe de haut en bas vers son épaule.
Il évita d'un subtil pas de cotés, sur mon flanc droit il detendit ses muscles et me porta un coup aux côtes.

Mon pied retoucha terre et dans un hurlement entre la rage et la douleur, repartit instantanement vers son ventre. Un coup de pied de coté.
Ma jambe revint et se replia, mon genou toujours en l'air.

Je finis le mouvement en tournant d'un quart dans la diréction dans laquelle je venais d'envoyer Shi konpaku.

Les renforts allaient arrivés. Il fallait que je le tue... pour mon âme et pour la venger certes... mais le plus vite possible.
Celui que j'aurais tant desiré voir souffrir allait avoir une mort rapide.
Tant mieux...car grâce a cet impératif jamais je ne me raprocherais plus de ce qu'il était, de ce monstre....


JE NE DEVIENDRAIS JAMAIS COMME TOI !

Une promesse plus a moi-même doublée d'une véritable affirmation...
Jamais je ne deviendrais l'être vil qui se relevait difficilement dans l'entremelas de branches qui se trouvait devant moi.

J'avais faillit mais comme toujours... Sayuri m'avais sauvée.
Sayuri...

Une rage froide et redemptrice emplit le reste de mon coeur et de mon âme qui n'avait pas encore été conquit par l'étrange phénomène.

Shi hurla et se jeta vers moi.
Il frappa de son poignet droit.
Ma main gauche le saisit au vol, le brisant net dans un bruit d'os qui retentit.
Dans un hurlement il tenta le même coup de l'autre coté et la conclusion retentit a nouveau a travers sa voix erraillée par le desespoir et la souffrance.
A moitié aveugle, et les deux poignets cassés...
Shi : misérable rapprocha son visage du mien....


Une dernière....*kof.kof* ....

Surprise.....


Il toussa a nouveau et partout sur lui le chakra se dispersa.
Il brilla alors entierement de cette aura rouge qui brulait la vie.
Mes mains relachèrent les siennes dans un sursaut de survie.
A temps car la teinte noire sanguin que prenait le chakra m'indiquait son but.
L'éradication a son plus haut terme.

Si ce clan utilisait ses mains a juste titre, c'était pour ne pas avoir a subir ses propres techniques. Shi venait de bafouer l'interdit et sa peau peu a peu se decomposait...

Il hurla de rage lui aussi, la dernière attaque: la plus terrible.
Shi se jetait vers moi. Un contact je le savais aurait été synonime de mort.
On hurla mon nom, rompant ma concentration.
Kazuo venait de jeter son sabre au bout de sa course pour volé a mon secours.

Je sautait a mon tour trouvant la l'élement manquant.
Dans mon saut je saisis le faurreau que j'éjectais au loin.
Une roulade et un mouvement circulaire du bassin et du bras.
Le hurlement cessa...
Le mouvement aussi...

A un mètre de moi Shi konpaku venait d'arreter sa croisade funeste.
Sa tête se decrocha de son buste et roula a terre avant que son corps ne suive s'éteignant dans une odeur de chair brullée...

Shi konpaku venait de mourrir.
Ma vengeance était acquise... Mais elle n'était pas sauve pour autant.
Kazuo saisit l'instant et partit vers l'entrée.

Quelques secondes a peine plus tard, je le rejoignais dans la fuite portant Sayuri dans mes bras .
La dernière ligne droite au milieux des gardes qui se revelaient, des kunais et des shurikens qui fusait déja par dizaines pour nous arreter.

Trop concentré pour tout évité, je ne pouvait prendre le temps de lui dire que tout était finit.. que tout allait bien se passer... que je l'aimais du plus profond de mon âme...

La grande sortie se dessinait au loin...
Je lui dirais aprés...




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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeVen 5 Oct - 22:30

Kazuo se remettait avec peine de son combat, presque à quatre pattes par terre, il cherchait à respirer sans que cela ne lui coûte trop. Il avait senti que certaines de ses côtes s'étaient brisées et même si ses jours n'étaient pas en danger, chaque inspiration lui faisait un mal de chien.
Cependant, il ne quittait pas Mickey des yeux, impressionné par le déchaînement de force et de haine qu'offrait le shinobi. Bien qu'il ait passé des mois à l'espionner, il n'avait jamais eu l'occasion de le voir lors d'un combat à mort et il eut un sourire réjoui en songeant qu'il était du bon côté de la barrière. Ca ne lui aurait pas plu du tout de l'avoir pour ennemi...
D'ailleurs, Shii Konpaku n'avait pas l'air très content non plus, et sa propre haine semblait vouloir rivaliser avec celle de l'ancien bras droit.

Kazuo ne savait même plus à quel animal les comparer. Il avait eu la vision de deux lions, mais les animaux sont rarement aussi violents entre eux à l'état naturel, ils savent d'instinct qui est le plus fort. Mais les hommes étaient incapables de ce type de jugement. Ils étaient prêts à tout risquer et même à mourir pour une cause, quelle qu'elle soit, à partir du moment où elle était leur.

Ce combat serait bientôt terminé, le jeune shinobi était convaincu que la victoire serait pour eux... jusqu'à ce qu'il voit Shii se jeter sur Mickey.

Un hurlement naquit dans sa gorge mais rien ne sortit. L'horreur de la situation l'avait tout simplement privé de la faculté de parler. Si Mickey était vaincu, lui et Sayuri mourraient... certainement après avoir été torturés... Dans leur état, ils ne pourraient pas faire le poids...
Kazuo coula un regard vers Sayuri. Elle avait l'air complètement ailleurs. Non, elle ne pouvait pas mourir... Pas maintenant... Pas après avoir été libérée de sa prison après tout ce temps...
Il sentit des larmes s'échapper de ses yeux et rouler sur ses joues. Les essuyant d'un revers de main, il se mordit les lèvres avant de reporter le regard sur Mickey, redoutant ce qu'il allait voir. Mais il se détendit quasi instantanément. Le shinobi s'était libéré de la prise de Shii, celui-ci tenait une main plaquée sur son oeil.
Kazuo sourit. Se dérintéressant un instant du combat, il rampa vers Sayuri et s'arrêta à côté d'elle. Elle avait les yeux dans le vague, pupilles dilatées, la bouche entrouverte. Le jeune shinobi sentit son coeur se serrer à cette vision de désespoir. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, la rassurer... mais il avait peur qu'elle interprète mal son geste... à moins que lui même ne soit pas certain de la signification réelle de ce geste...

Soudain, derrière lui, Mickey hurla. Il se retourna brusquement vers le combat où le shinobi semblait avoir besoin d'aide. Mais il ne pouvait rien faire, même s'il avait été en forme... Combattre son oncle... en corps à corps... était tout simplement au dessus de ses forces...
Il se mit à chercher autour de lui, une lueur de folie dans les yeux. Il avait laissé traîner son ninjato au sol en rejoignant Sayuri. Il finit par le repérer, à moitié enseveli dans la couche de terre poussièreuse qui recouvrait le sol. Fournissant un ultime effort, il se redressa et chancela un instant, après quoi il alla déterrer son katana. Le sable avait collé à la lame, pris au piège par le sang qui s'était coagulé dessus. Il l'essuya négligemment sur ses vêtements puis glissa l'arme dans son fourreau avant de regarder vers Mickey. Sa vue était un peu trouble encore mais il fallait que...

Sans plus réfléchir, il se mit à courir, afin de fournir à Mickey le moyen d'en finir avec leur ennemi commun.


Mickey-sama ! Attrapez ça !

D'un geste précis malgré ses blessures, il lança son ninjato vers Mickey qui le rattrapa au vol. Tout se déroula alors très vite, si vite que le jeune shinobi n'eut pas vraiment le temps de voir toutes les images qui passaient devant ses yeux, comme si tout s'était accéléré. Il vit le fourreau voler au loin, Mickey commencer à pivoter...
L'instant d'après, la tête de son oncle entrait en contact avec le sol dans un bruit sourd.
Il était mort.
Shii Konpaku, son oncle, chef illégitime du clan Honooshi... était mort...

L'information mit quelques secondes à se frayer un chemin jusqu'à son cerveau et encore quelques unes pour être acceptée comme étant valide et véridique, déclanchant immédiatement une autre pensée. : il fallait fuir.

Les bruits du combat avait certainement réveillé les autres shinobi du village, et c'était un miracle que personne ne soit déjà venu en renfort. A peine le temps de récupérer son ninjato et son fourreau, il savait que Mickey se chargerait de Sayuri et c'était sans doute mieux...

Avec l'énergie du désespoir, il se mit à courir vers la sortie du village, entendant siffler les shuriken qui passaient bien trop près d'eux, bien trop près.

Deux gardes se tenaient encore devant la porte. Il ne se sentait pas de les combattre mais ils devaient sortir, coûte que coûte. Il ramena un bras devant lui, trois kunai coincés entre les doigts, près à les lancer quand il serait assez proche...

... lorsque les deux gardes se reculèrent, lui laissant la voie libre. Kazuo ne comprit pas de suite... fixant les deux shinobi, attendant une attaque en traître...

Mais il venait de reconnaître l'un d'eux... Shoda... C'était Shoda, et il leur laissait la porte ouverte...
Kazuo passa devant lui à toute vitesse, lui adressant un très bref signe de tête, un sourire radieux aux lèvres. Shoda lui répondit de la même manière puis lui tourna le dos, attendant que Mickey ait également passé la porte avec son fardeau. Après quoi il s'interposerait... entre eux et leurs poursuivants...

Dans les bras de Mickey, Sayuri ne disait mot. Elle s'était laissé soulever à nouveau sans rien dire, sans rien exprimer des douleurs qui brûlaient tout son corps et rongeaient ses mains, sans rien montrer de l'horreur qu'elle avait éprouvé à la vision de ce combat d'une violence inouïe. Silencieuse, le regard errant dans le vide, elle n'avait plus que l'instinct de survie qui lui permettait de s'accrocher aux vêtements de Mickey, subordorant qu'une chute équivaudrait à sa mort.
Insensible aux armes qui volaient en tout sens autour d'eux, inconsciente de ce qui se déroulait alors, elle rêvait... d'un monde meilleur...
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeSam 6 Oct - 17:28

Sensation de vitesse pour les âmes damnées, le rideau de l’inconscience sur trois personnes qui fuyaient le monde.
Trois a n’avoir qu’un seul but même si il s’exprimait de manières différentes, Kazuo souriait de cette victoire, Sayuri rêvait du lendemain… moi je courais, éperdu sachant pertinemment que mes pouvoirs pouvaient disparaître a chaque secondes… Le point commun était le but recherché : la liberté…

Les hommes prés des portes s’écartèrent, Kazuo passa devant sans se méfier, et le sourire que je lisais sur l’un deux m’intimait a la confiance, en une seconde a peine, je fus passé devant eux, sur le bord des yeux plissés de celui dont le sourire semblait impérissable perlaient les larmes…
Les larmes de l’abandon au profit d’un idéal qui devait lui paraître supérieur.
Il se sacrifiait pour nous, résolus, magnifique figure de ce que les termes courage et loyauté exprimait encore dans ce bas monde.

Nos yeux s’étaient entrecroisés dans le bond qui m’avait conduit en dehors du village.
Je n’avais pas la capacité de lire sur les lèvres, mais je savais le faire dans les yeux…

« Aime la…Chérie la… Prend soin d’elle »

Les miroirs de son âme avaient parlés pour lui, résolu à ce sacrifice…
Comme nous tous qui étions la cette nuit, a travers le sang et les armes… A travers le temps et la vie.
Sayuri vibrait entre mes bras tendus sous l’effort, la plus précieuse de toutes les choses qui se soient un jour retrouvés entre.
Au delà de l’enceinte, la forêt nous offrait ses ombres protectrices.
A peine avions nous atteint la lisière qu’une gigantesque explosion retentit prés de la porte.
Etait il déjà mort ?
Je n’allais pas gâcher les précieuses secondes qu’ils nous avaient offertes en donnant leur vie.
Un hurlement de douleur, suivit de trois autres… un combat, l’écho de l’acier qui s’entrechoquait dans une danse macabre.

Je courais comme le digne fils du vent que j’avais toujours rêvé d’être, voletant d’arbre en arbre, prenant appui sur les rochers énormes qui clairsemaient la route.
Kazuo ouvrait toujours la marche, évitant flaque de boue ou sol spongieux, broussailles et branches et brindilles mortes.

Ne pas laisser d’indice était primordiale…
Surtout sous le couvert des arbres qui se densifiait toujours plus…
Nous déplacer a une telle vitesse de jour aurait déjà été une folie, la peur au ventre, la mort aux trousses plus rien ne comptait après tout.
Je serais Sayuri contre moi, cherchant a être rassurant malgré la dangerosité de la fuite.
Plus que quelques heures… plus que quelques efforts et nous serions en sécurité.

Personne ne semblait nous avoir réellement suivis, ou tout du moins avaient il perdus la piste ?
Voir ce qui restait des meilleurs Shinobis de leur clan ne devait pas leur donner le courage de me poursuivre.
Heureusement pour nous ils ne savaient pas que ma puissance fondait aussi sûrement qu’un glaçon qui ferait bronzette sous le soleil des moissons.
Un sourire fendit mon visage en deux, j’avais envie d’hurler ma joie, envie d’exulter de plaisir, envie de l’embrasser…
Mais il fallait tenir la fuite a travers les bruits rassurant des animaux de la nuit.
Rassurant oui, car si on les entendait toujours, c’est qu’il n’y avait pas plus grand prédateur qu’eux-mêmes…

Le hurlement des loups à la face de la lune me rassura, j’étais comme eux, je protégeais ma louve.
Pour combien de temps, allais-je continué de tenir ces secondes qui s’étiraient comme des heures, ces heures qui devenaient éternelles.
A chaque nouveau pas, je devais puiser dans des trésors de volonté pour me maintenir debout.
Le contrecoup de la transformation serait énorme…
Oui désespérément énorme…
J’allais souffrir et je le redoutais, mais qu’importe… Elle vivait a présent… libre….
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Sayuri
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MessageSujet: Re: [Quête] Où suis-je ?   [Quête] Où suis-je ? Icon_minitimeMar 9 Oct - 18:57

Kazuo courait comme un dératé, prenant soin de ne laisser aucune trace de son passage mais filant comme si le moindre ralentissement pouvait être fatal.
Il savait que Mickey le suivait, il l'entendait derrière lui, toujours à la même distance.
Ils couraient ainsi depuis dix bonnes minutes. L'adrénaline leur avait permis de tenir jusqu'à présent mais Kazuo sentait qu'il devrait s'arrêter bientôt.

Au fur et à mesure que la peur retombait, la douleur reprenait le dessus.
Pendant un temps, il avait oublié ses côtes et sa clavicule brisées mais elles se rappelaient maintenant sournoisement à son bon souvenir.

Les arbres défilaient à toute vitesse devant ses yeux et de chaque côté de sa tête. Il ne saisissait plus vraiment la réalité de chaque chose, tout se noyait dans un flou artistique et il se contentait de le traverser pour aller droit devant lui, le plus loin possible du camp, le plus rapidement possible, le plus silencieusement possible...

Un hurlement de loup le fit frissonner et il sentit son échine se hérisser à la pensée d'une rencontre avec ces animaux dans les minutes qui suivaient. Il ne se sentait pas en état, il était couvert de sang, épuisé et blessé et il ne voulait pas être un poids supplémentaire pour Mickey.

Soudain, une douleur fulgurante au côté le fit se plier, il rata son saut et son pied droit vint buter contre la branche censée lui fournir son prochain appui. La chute fut rude, Kazuo eut juste le temps de pivoter pour ne pas tomber à nouveau sur son épaule blessée. Il se releva en maugréant et toussa violemment, rejetant un flot de sang sur la terre meuble du chemin. Les larmes aux yeux, il posa la main sur ses côtes, les touchant doucement. L'une d'elles avait du perforer ses poumons pendant sa course, il sentait qu'il commençait à s'étouffer.
Il tomba à genoux, crachant une nouvelle gerbe de sang, et regarda devant lui, l'air hagard.
Ils étaient loin du camp à présent, et ils avaient fait de nombreux détours afin d'être certains qu'on ne les suivait pas. Mais les deux paires d'yeux jaunes qui le fixaient étaient un autre genre d'ennemi.

Kazuo n'avait plus la force. Mickey pourrait s'occuper de Sayuri à présent, il s'occuperait bien d'elle.

Complètement résigné, le jeune shinobi regarda les deux loups sortir lentement du couvert des arbres. Ils semblaient jeunes. Et heureusement pour lui, pas spécialement affamés. Plutôt curieux et en tout état de cause, attirés par l'odeur du sang que répandait le jeune homme à des lieues à la ronde. La mère ne devait pas être loin. Peut-être que s'il ne bougeait pas, ils finiraient par partir. Dans le cas contraire…
En s'aidant de son bras encore valide, il sortit un kunai de son sac et le cacha dans sa main, lame contre le poignet à l'intérieur du bras, pointe dirigée vers lui. Il ne voulait pas en arriver là… surtout parce qu'il n'était pas sûr de faire le poids.

Il espérait que Mickey et Sayuri continueraient leur route, il ne pouvait plus les retarder ainsi. Tout ce qu'il avait à faire maintenant, c'était attendre…



Sayuri dérivait dans une semi-inconscience, elle sentait les secousses que la fuite imprimait à leurs corps, au sien surtout. Elle savait qu'elle était dans les bras de Mickey, tout s'était donc bien terminé.
Pourtant, ils fuyaient. Ils n'étaient donc pas encore hors de danger. Elle espérait qu'ils n'étaient pas en train de rentrer à Kyofuu, c'est le premier endroit où Shii Konpaku viendrait les chercher.
Elle voulait le dire à Micky mais ses lèvres bougèrent sans que le moindre son ne sorte de sa bouche.
Dans ses bras, elle pouvait le voir lorsqu'un rayon de lune parvenait à percer la voûte des arbres au dessus d'eux. Il avait l'air inquiet, tous ses sens aux aguets… mais terriblement inquiet…
Cette vision ne la rassura pas. Qu'est-ce qui pouvait occuper les pensées de son Netsuai pour que son regard ait l'air si dur ? Elle aurait voulu tendre la main pour toucher sa joue et effacer d'une douce caresse toutes les crispations de son visage, lui murmurer que tout irait bien et qu'il n'avait plus à s'en faire, maintenant qu'ils étaient tous les deux. Elle voulait lui dire qu'ensemble, ils ne craignaient plus rien, qu'avec lui elle serait prête à faire face au pire, à partir du moment où elle savait qu'un sourire se dessinerait à nouveau sur ces lèvres tant désirées et illuminerait à nouveau ce regard tant aimé.
Tant de choses qu'elle aurait voulu lui dire… mais ses forces n'étaient pas revenues et bouger ne serait-ce que le petit doigt relevait presque de l'exploit.
Les yeux grands ouverts, immobile… elle regardait fixement Micky… comme si le perdre de vue un seul instant risquait de le faire disparaître à jamais.


Je t'aime, comme je n'ai jamais aimé personne. Te rencontrer a été la plus belle et la plus incroyable des choses qui me soient arrivées. Mon cœur s'affole quand nos regards se croisent, ma tête tourne quand nos corps se frôlent, ma vie bascule quand nos sens se mêlent.
Je t'aime, et je suis à cet instant incapable de te le dire…
Entends mes pensées mon Netsuai… Entends ce que je ne peux te dire à voix haute mais que tout mon corps et mon cœur te crient sans relâche.
Entends ma déclaration muette…
Je t'aime… Plus que tout… Plus que ma propre vie…
Je ferai tout… pour te remercier de m'avoir sauvée, d'avoir sauvé ma vie, et d'avoir sauvé mon âme…
Tout… pour te remercier de m'avoir aimée…


Les yeux toujours fixés sur Micky… un léger sourire apparut sur ses lèvres, tandis qu'une larme, de pur bonheur, naissait au coin de ses yeux…
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