Arrivée dans un nouveau monde

Un homme luttait contre la fatigue, la soif, la douleur, la mort. Cela faisait maintenant trois jours qu'il se balladait sur sa plache. Son bateau s'était fait coulé par un navire pirate. Lui, avait préféré se cacher plutot que de se battre avec les autres. Il savait bien que si tout le monde faisait comme lui, ils mourraient tous... Mais puisque tous le savaient, tous étaient allé se battre. Et il avait eu sa chance. Après avoir tué tout le monde et pillé la marchandise, les pirates avaient fait exploser le bateau. Menju s'était retrouvé dans l'eau parmis des morceaux d'épave. Il s'était accroché à un morceau de bois et avait prié pour que la terre ne soit pas loin.

Or, voila qu'il voyait la terre, enfin. Après trois jours sans eau, sans nourriture, sans sommeil (afin de ne pas tomber), alors qu'il était près de désespéré, il voyait la terre. Mais elle paraissait si loin, et les vagues l'entrainaient dans le mauvais sens. Il fit alors appel à ses dernières ressources pour se diriger vers la terre. Après avoir parcouru la moitié du chemin, une vague venant de coté le fit chavirer. Sa planche alla se perdre loin... Si loin qu'il ne la vit bientot plus. Cet évènement avait eu l'effet positif de le réveillé un peu. A bout de force, il nagea jusqu'au rivage. Il y arriva tant bien que mal.

Il n'était pas beau à voir. Déseché, l'oeil vide, la peau sur les os. Déjà mince à la base, ces quelques jours sans manger le faisait ressembler à un squelette. Ses cheveux noirs étaient gras, mal coiffés, long sans être égalisés. Une barbe neuve achevait de lui donner un apparance minable. Ses habits étaient déchirés, presque en lambeau.

Pour dire la vérité, il avait voulu une partie de cette apparance. Auparavant, il s'était présenté à ses victimes sous la forme d'un noble. Mais les victimes avaient découverts la supercherie. Et de victimes, ils sont devenus bourreau. Réchappant de justesse à un piège grossier, Menju laissa derrière lui la ville de ses crimes, son apparance, et son nom. Il ne voulait surtout pas qu'on le reconnaisse. Il s'était alors laissé pousser les cheveux, avaient mis de vieux vêtements, et s'était efforcé de maigrir un peu plus. Les deux semaines en bateau suivit des trois jours en mer avaient poussés son état bien plus loin que ce qu'il avait prévu. Mais personne ne le reconnaitrait ainsi, c'est sur.

Dès qu'il eu atteint une petite plage, il marcha jusqu'à la forêt où il trouva enfin de l'eau potable. Il but ce qu'il put avant de s'écrouler. Il s'écarta de la rivière, peu désireux de mourir noyé après avoir survécu à tout ça. Il avait peur d'être découvert là par un animal sauvage ou des hommes armés, mais il n'avait plus de forces. Il sombra dans l'inconscience.

(C'est un sujet ouvert, venez m'aider ou me torturer si vous voulez ;-) Si personne ne vient, je finirai bien par me diriger vers un village tout seul, na!)

Plusieurs heures plus tard, Menju se réveilla. Il était toujours fatigué. Il s'était à moitié réveillé à cause de la faim. Son corps lui donnait comme impulsion de dormir encore pour récupérer. Mais il savait que s'il ne profitait pas de sa reprise de conscience pour chercher à manger, il mourrait dans son sommeil.

Il se leva donc, très peu sur de lui. Il alla jusqu'à la rivière pour boire et se rafraichir. Quand il fut un peu mieux réveillé, il se mit en quête de nourriture. Il n'avait nis les outils, ni la force pour chasser. Il ne pouvait donc plus que voler (mais c'était dangereux dans son état) ou chercher des fruits. Il ne croisa personne à voler, ni aucune habitations. Et il ne trouva que quelques baies sur sa route. Vraiment, cette terre n'avait rien d'hospitalier.

Finalement, il trouva un terrier sur une bute, par hasard. Et comme il avait vraiment trop faim, il décida de chasser cet animal pour le manger. Après avoir fait le tour de la butte, il trouva deux autres trous. Il en boucha un avec de la terre. Il mis des branches sur un autre et mis le feu (après un dur labeur). Il alla rapidement au dernier trou et attendit que l'animal en sorte pour lui sauter dessus. Il attendit. Et il attendit encore. Mais l'animal ne sorti pas. Soit il était sorti pendant ses préparatifs, soit le terrier était déjà abandonné, soit il existait une quatrième sortie. En tout cas, il avait perdu la partie.

Desespéré, il se remis en route, le ventre de plus en plus vide. C'est alors qu'il vit un village. C'était sa dernière chance. Quelle attitude adopter? Fallait-il demander l'aumône et compter sur la bonté des gens? Entrer normalement et voler de ci de là pour pouvoir acheter ensuite de la nourriture avec ce qu'il aurait volé?.. Après un bref coup d'oeil sur ses vêtements, il opta pour la première solution. Comment parraitre normal habillé de cette manière???

=> suite dans Shokubutsu no Sato.