Les chambres de l'auberge [Ryokan no shinshitsu]

Sayuri frissonna en sentant la chaleur des mains de Mickey irradier partout dans son corps. Elle baissa la tête et ferma les yeux, tâchant d'oublier quelques instants que le travail les attendait.
Son massage avait quelque chose de magique... une douce caresse... un apaisement sans pareil...

Les mains de Mickey parcouraient son corps... Elle se mordit la lèvre lorsqu'il caressa certaines zones sensibles...
Ne tenant plus, elle se leva, se libérant de l'étreinte de Mickey et lui fit face. Doucement, elle le poussa pour qu'il se recule sur le lit et s'assit sur ses genoux, face à lui, les jambes enroulées autour de lui. Son kimono avait glissé sur ses bras jusqu'à ses coudes, dévoilant sa poitrine.
Avec une infinie douceur, elle prit le visage de Micky dans ses deux mains et l'embrassa... tendrement d'abord... goûtant au plaisir de ses lèvres... puis langoureusement.... comme si ce devait être la dernière fois qu'elle pouvait le faire...

Son baiser se fit peu à peu plus passionné, elle lâcha le visage de Mickey et laissa ses mains redécouvrir son corps nu, effleurant à peine sa peau, par peur de le faire souffrir...

elle repondit si bien a mes carresses que je decidait de m'abandonner a elle pour une fois..ne rougissant pas ...

je l'a laissait me toucher me carresser puis mes yeux croiserent les siens ma main droit vint attrapée sa nuque et rapprochée sa bouche de la mienne....

l'embrassant en fermant les eyux..je mit tout mon desir dans ce baiser ...laissant soin a mon corps pour prendre le relais de mes paroles....

ma main gauche commenca a explorer son ventre et remonta vers le haut...effleurant sa poitrine elle recula..mais comme desireuse elle s'insinua et commenca a carresser ses seins...chauds..sa peau douce...

sans gêne aucune...sans perversitée...juste envie de satisfaire celle qui me donnait tant....

mes doigts continuerent leurs escapades....elle soupirait doucement sous leurs danse subtile

continuant de l'embrasser je me cambrait legerement ...a peau me redonnait un sensibilitée ....etonnante...ma main droite parties sur le bas de son dos carressant ses hanches partagés entre force et douceur.....fermetée et delicatesse....

Un mélange indistinct de peur et de plaisir étreignait tout le corps de Sayuri.
Des caresses à en perdre la tête... un contact si proche... si intime... si nouveau...

Leurs lèvres se caressaient en même temps que leurs mains découvraient de nouvelles zones inexplorées de leurs corps... Leurs soupirs se mêlaient, exprimant parfaitement leur harmonie...

Ils se laissèrent doucement tomber sur le lit, restant serrés l'un contre l'autre... Sayuri plongea ses yeux dans ceux de Micky, lui mordilla très doucement la lèvre inférieure en souriant d'un air coquin puis laissa ses baisers se perdre dans le cou de son amant... sur son torse... le long de ses bras... sur la peau chaude de son ventre... remplaçant, partout où elle le pouvait, ses mains par sa bouche...

Elle se laissait guider par les soupirs de Mickey, caressant de ses lèvres les moindres parties de son corps. Elle gardait les mains posées paumes contre le matelas... Elle le faisait en totale inconscience, mais c'était certainement mieux... pour l'instant...

Le vent avait fini par ouvrir la fenêtre, jusqu'alors seulement entrouverte. Une légère brise entra dans la chambre... Un frisson parcourut Sayuri des pieds jusqu'aux racines des cheveux, provoquant une délicieuse chair de poule. Souriant, elle murmura à Mickey.

Je me demande si c'est le vent... ou toi... ^^

je me laissait faire goutant a ce plaisir jamais atteind jusqu'alors

ses lèvres carressant mon corps de milles manieres...achevant mes barrieres inconsciement deja fragille...

elle prenait la libertée que je lui donnait...et elle étais infinie...j'étais la pour elle...je vivait par elle ce moment de delice intense....

a sa reflexion mes yeux encrerent les siens dans une parfaite pleinitude

si seulement tu savait ce que toi tu me donnait..

ma bouche emporta le sienne et mes levres enrolerent celles de mon amante dans une danse qui paraissant pour mon plus grand bonheur ne jamais s'arretée...

doucement....je ne sait plus si c'étais moi ou elle mais nos levres se decolerent.... et les miennes suivirent le sillon gravé...

commencant par son coup ...je degustait de baiser cette peau douce ....sucrée qui e fesait tant vibrer...tant rever...

c'étais cela un rêve eveillé...parfait ..simplement parfait...comme si trop y penser aurait perturbée sa fragilitée je decidait de m'y abandonner corps et âme...

mes baisers étaient decendus sur sa poitrine....carresse subtile et pressante par moment..ma tête me disait d'être patient mais ma passion me l'interdisait.... et cette bataille incessante me fesait alterner la nature même de mes carresses...

presques brusques en tout cas pationnelles par moment .. douce et fugitive a d'autres... je detaillait ses seins prenant le soin de m'occuper de son corps comme elle l'eut fait du mien....

je decendit jusqu'a son ventre et soudain remonta a ses lèvres....mes mains continuaient d'explorer avec une patience infinie et un plaisir sans faille....de ses hanches j'étais passé a ses fesses.....tendit que les doigts de l'autre continuait d'effleurer sa joue...

Il était en train de lui faire perdre la tête... elle était complètement déstabilisée, noyée sous un flot de sensations totalement contradictoires... peur... bonheur... plaisir... angoisse... tous ces sentiments se mêlaient et créaient un curieux mélange, décuplant sa sensibilté, lui arrachant un gémissement à chaque fois que les caresses de Mickey se faisaient plus pressantes... et plus précises...

Elle plongea ses yeux dans ceux de Mickey, y cherchant un réconfort... un soutien... Un terrible combat faisait rage dans sa tête... S'abandonner totalement... à l'instant... profiter de ce qui lui était offert, sans penser aux conséquences... ou bien... fuir... de peur... de peur de le blesser à nouveau... Malgré sa belle assurance... ce qui était en train de se passer était nouveau pour elle... et elle n'avait aucune idée de la manière de se contrôler quand elle aurait définitivement perdu pied sous ses caresses et ses baisers...

Elle posa soudainement les deux mains sur les bras de Mickey, l'interrompant, cherchant ses yeux, l'interrogeant du regard.... Son propre regard avait quelque chose qui ressemblait presque.... à de la folie.... une folie douce.... qu'elle ne voulait pas transformer en folie furieuse...

Netsuai...

Elle se contrôlait...pour l'instant... la pression de ses mains, bien qu'appuyée, n'était pas dangereuse... pas encore... Mais son corps était brûlant... tout comme celui de Mickey... les draps étaient tombés du lit depuis longtemps, la fenêtre laissait toujours entrer une légère brise, mais cela ne changeait rien... On aurait dit qu'ils étaient tous deux sous un soleil de plomb, la respiration saccadée, le regard de Mickey plein de désir... celui de Sayuri plein d'un désir... inquiétant...

devant son attitude...devant sa reaction...j'aurait pensé être decu ou en colere...

non de la compassion je ne ressentait que de la compassion...et de l'amour

chuuuut....

j'avait poser mon doigt sur ses lèvres.....

je comprend ma sihaya...ne dit plus rien....laisse toi allez....

et tout doucement plutôt que de forcer les choses je l'a prit simplement dans mes bras sa tête collée sur mon epaule....mes mains carressants simplement son dos pour la reconforter...mon regard perdut par la fenetre...et mes lèvres dont sortait des mots doux...des paroles rassurantes...tous un tas de promesse sur notre avenir que je pensait....je voulait la rassurer

et ne surtout pas la brusquer

°°°tu sais loin de toi la terre .....n'est rien....l'eau n'abreuve pas la suite de mon...chemin...

et quand le soleil......se couche.......que je m'endors seul sur ma couche......

dans ces moments mon coeur est avec toi.....car je serais toujours la sihayaaa

bizzarement je m'etais mit a fredonné cette chanson seulement destinée a ses oreilles.... les paroles étais venut...d'elle même...comme une longue suite....

modulant ma gorge je continait de fredonner...mais cette fois sans paroles en la bercant doucement dans mes bras ...mes yeux tournées vers le lointain

Sayuri ne s'était pas attendue à une telle réaction... Elle avait peur de le blesser.... et lui la prenait dans ses bras, la rassurant...
Elle se morigéna intérieurement de ce qu'elle avait à nouveau failli faire... faire souffrir celui qu'elle aimait...

Etrangement, la chanson apaisa son esprit, bien que son corps soit resté brûlant. Elle se serra contre lui... la lueur de folie disparut peu à peu de son regard, au fur et à mesure que Mickey déroulait sa berceuse, fredonnait sa douce mélodie... Elle était comme une caresse, au même titre que ses lèvres et ses mains un instant auparavant...

Elle se laissa bercer... Son désir pour son amant n'avait pas diminué pour autant... mais elle voulait profiter de cet instant de douceur et de tendresse....

Couchée sur le côté gauche, la tête sur l'épaule droite de Mickey, leurs deux corps étroitement serrées, Sayuri fit très doucement glisser sa main sur le torse de son compagnon, laissant courir ses doigts aussi délicatement que les notes de la mélodie égrénées par Mickey s'envolaient. Mue par une soudaine envie... elle posa sa main à plat, paume contre le torse de son amant. Elle contrôlait... Mickey ne ressentirait que la douce chaleur habituelle de sa main... tant qu'elle gardait le contrôle....

Elle sourit d'un air énigmatique.

Après tout, ce n'est qu'une question d'entraînement.... inversé...

je contunuait ainsi doucemnt...elle semblait s'être calmée...pour une fois mes actes semblaient avoir portées ce que je voulait et pas l'inverse....

elle posa sa main sur mon torse...doucement....rassené par ce simple geste je continuait ....les notes s'enchainait doucement..et ma voix assez basse..creait une impression de calme salvateur...

je ne puis dire le temps que nous sommes rester ainsi....mais je peux affirmer qu'a chaques secondes je prenait plus de plaisir a être simplement la ...qu'a nulles autres choses pareilles....

j'étais transportere par sa presence envouté...

cette boule que je sentait dans mon coeur ne finissait de grandir ..on aurait dit qu'elle avait pour but d'envahir la moinde parcelle de mon corps....

si c'étais l'amour...je n'allait pas lui refuser ce luxe

Sayuri ne luttait plus contre la douce torpeur qui l'envahissait. La voix de Mickey la transportait sur un petit nuage douillet et se laisser aller était si agréable...
Elle dérivait peu à peu, sans en avoir réellement conscience... sa main était toujours posée sur le torse de Mickey...

La température de sa paume commençait à s'élever peu à peu... Sayuri perdant pied, elle ne s'en rendit pas compte... mais Mickey ne pouvait pas ne pas l'avoir senti.

La jeune femme finit par s'endormir paisiblement, le sourire aux lèvres... La paume de sa main retrouva peu à peu une température normale. Quand elle dormait, elle ne dépensait pas de chakra et n'était un danger pour personne...

Le contact entre sa main surchauffée et la peau de Mickey avait cependant été assez long pour laisser une marque légèrement rosée sur le torse du ninja, un peu comme un coup de soleil...

lje continuait de chanter doucement....son corps se fesait de plus en plus chaud...non c'étais le mien ...a l'endrit ou sa main étais posée... la chaleur restait malgré tout suportable en serrant les dents...je n'eut le temps d'organiser mes pensées et de poser une question qu'elle dormait deja et que la chaleur avait disparue....

me redressant doucement sa main glica...et je vit une marque ressemblante a cette derniere sur ma peau

encore un secret...? .... elle dors....j'attendrait mon heure...

bizzarement ca ne me fesait pas grand chose....j'avait deja vut l'effet de ses mains sur l'arbre et je m'etais suffisament posés de questions pour ne plus avoir a le faire...

j'aurait mes reponses quand elle aurait decider de me les donner...

oui seulement quand elle le voudrait....

ayant un peu peur pour elle.... je decidait de m'endormir avec elle.....m'enroulant autour d'elle son dos contre mon torse... sur le coté....chacune de mes paumes collés aux siennes....

si le phenomene se reproduisait il me reveillerait ...

je ne voulait quand aucun cas elle soit un danger pour elle-même....

le sommeil fut long a venir mais il arriva au bout d'un moment....serrein...je m'endormait.... bizzarement j'aurait dut être ettonné.... remuer... la remettre en cause....

mais non je lui fesais confiance...

et sur cette douce pensée et un dernier baiser sur sa nuque je m'endormit

Sayuri ouvrit doucement les yeux et un grand désespoir s'abattit sur elle. Elle allait devoir se séparer de Mickey, pour prendre le village en main, et ça la déprimait rien que d'y penser.
Sans bouger, elle le regarda dormir un instant... puis elle se glissa hors du lit sans bruit. Elle remit son kimono correctement et s'approcha de la petite table sous la fenêtre. Dans l'unique tiroir de la table se trouvaient des parchemins ainsi que de quoi écrire. Elle tira une feuille du tiroir, s'assit et commença à écrire.

Elle passa un long moment à hésiter, froissa plusieurs fois le parchemin mais au bout de quelques minutes, elle était assez satisfaite de son message. Elle le relut une dernière fois puis le plia soigneusement. Elle alla le déposer sur l'oreiller à côté de Mickey, pour être certaine qu'il le trouverait à son réveil.

Prenant appui sur le lit, elle déposa un baiser sur les lèvres de Mickey... puis sortit de la chambre, prenant toutes les précautions pour ne pas le réveiller. Elle descendit ensuite au rez-de-chaussée, le regard plein de tristesse...

quelques heures plus tard...j'ouvrit les yeux en souriant....les tournant vers celle qui aurait due se trouver a mes cotées je fut ......mal...

j'avait été prevenu....la decision avait dut être difficile a prendre...je devait l'accepter.....simplement.....

chose facile a faire si mon coeur ne donnait pas ton de fil a retordre a ma tête.....

peut être pour cela que des larmes coulaient sur mes joues.....

ma main passa sur le matelas.....la presence de sayuri avait laissée une empreinte dans les fibres.....si douces...si vraies....elle me manquait deja...atrocement.....

mes yeux remarquerent alors quelque chose que mes mains prirent instantanement

Citation :: Tu vas me manquer...

Tendrement,

Ta Sihaya...

mes larmes ne se retenaient plus elles coulaient alegrement sur mes joues blanches de tristesse......

ces derniers...me detruisaient et m'offraient un si beau cadeau pour ce futur que j'attendrait le temps qu'il faudra.....

je me levait doucement..... comme une ombre..... reflet de moi même et tellement plus...mes pas me dirigerent vers la salle d'eau......

j'enlevait les bandes qui habillaient encore mon corps....

les stigmates de brulures n'étaient plus.... hormis mes bras....il n'y avait plus aucunes marques....

assez etonné....je m'habillait doucement...enfillant les uns aprés les autres mes vetements neufs..... l'aubergiste avait encore pensé a moi...ce qui me fit doucement sourire...

sourire qui illumina ce visage un peu fade....trop blanc.....trop triste
...

mes yeux se tournerent vers la porte ......trop dur.... non je ne pouvait pas... le contact humain ....non....

j'ouvrit la fenetre... 4 mètres..... on va voir si ce retablissement étais si efficace.....

je lachait le rebord.....et j'aterrit sur le sol....sans mal.....resserant mon poing je sentit de nouveau un peu de force coulé en lui....

pouquoi ne passait-je pas par l'auberge....?

il me fallait du temps.....mais surtout il ne fallait pas que je le gache

je reviendrait plus tôt que tu ne croit ma sayuri..... je ferait ces accords et je reviendrait.....prés de toi

doucement une ombre se mit a marchée vers les portes..... seul sans elle je n'étais que la moitiée de moi-même

[demande de droit au double post. deux mois entre ce post et l'ancien]

arrivée en haut des marches mon coeur étais devenut... une explosion de sensations indicibles... amour, passion, désir... tout... une ronde qui augmentait encore mon envie de passer cette porte...

une fois fermée je me dirigeait vers le lit.... je l'allongeait et fit de même....

Son corps m'avait semblé si fragille, maintenant il devenait source de toutes mes attentions...

j'avait laissez mes questions au vestiaires... et lacher la bride a ma passion... definitivement...

nous etions seuls... tous les deux... deux âmes esseulés de nouveaux reunis...

ma main droit remontait le long de sa hanche... le noeud qui scellait son kimono ne lui resistait pas lontemps... elle s'insinua a l'interieur.... les lèvres continuait de danser dans une farendole de baiser... je tremblait d'éxitation... des frissons prenait un malin plaisirs a apparaitre partout ou l'envie leur prenait...

je... je...m'abandonnait a elle... elle étais mienne et j'étais de même pour elle... en cet instant... subtil, magique.... unique....

elle redevenait celle que j'avait toujours aimer.. dés le debut....

ma sihaya... je t'aime

quatres mots...entre deux souffles... deux âmes, deux corps. quatre mains qui decouvraient leurs duts.... quatres lèvres qui s'effleuraient avec passion..

L'instant qui avait vu leurs retrouvailles avait perdu toute ampleur lorsqu'ils s'étaient retrouvés dans la chambre de la petite auberge, éclipsé par la déferlante de passion qui s'était abattue soudainement sur eux.
L'éloignement forcé avait touché leurs coeurs plus profondément qu'un carreau d'arbalète tiré à bout portant et la réunion de leurs deux êtres ne pouvait qu'être passionnée et libérée de toute entrave.
Sayuri ne songeait plus du tout à ses "anciennes" responsabilités... Tout son être, toute son âme, ne songeait plus qu'à Micky, son Netsuai, le seul à qui elle ait ouvert son coeur, le seul qu'elle ait réellement aimé. Kyofuu même semblait avoir perdu de son aura, village de son enfance, témoin de ses pires méfaits, Kyofuu qui n'avait pas été rancunier et l'avait rappelé en son sein... Ce village était maintenant presque insignifiant en comparaison de l'être qui se tenait en face d'elle et la couvrait de baisers fiévreux...

Pendant son absence, elle l'avait désiré si ardemment... maintenant qu'il était en face d'elle, elle se sentait comme un oisillon tombé du nid.

Nous y voilà à nouveau... Quest-ce que je dois faire ?? Qu'est-ce que je dois ne pas faire...

L'angoisse et le doute essayaient de s'insinuer dans son esprit, tentant en vain de gâcher ce moment unique... D'un sourire à son amant, elle les repoussa au loin et passa ses bras autour du cou de Micky. Elle se serra tout contre lui et lui murmura à l'oreille

Je t'aime aussi, Netsuai... tellement fort...

Ses mains se mirent alors en mouvement, comme habitées d'une âme propre, et s'aventurèrent à la (re)découverte du corps de Micky. Sa peau, si chaude et douce sous ses doigts, ses muscles qui saillaient lorsqu'il la serrait contre lui, ses jambes autour desquelles elle enroulait les siennes pour le sentir plus près de lui, ses bras qui la serraient avec tant de force et de douceur à la fois...

Son rythme cardiaque s'accélerait peu à peu, résonnant de battements sourds dans sa tête... Une douce euphorie... un léger vertige... une sensation de pur bonheur à nul autre pareil... Un soupir s'échappa entre ses lèvres entrouvertes, son souffle caressant les lèvres de son amant...

Elle ne voulait pas briser ce moment... mais elle devait lui dire... Laissant courir une de ses mains le long de la colonne vertébrale de Micky, elle chuchota

Netsuai, je... j'ai abandonné le village... Je ne me sens pas bien ici... Trop de souvenirs... macabres...
Je partais... tu me manquais trop, il fallait que je te retrouve... Tu es le seul qui donne un sens à ma vie, le seul pour qui j'ai envie d'exister...

Elle baissa la tête et vint appuyer son front contre le torse de Micky, sans cesser ses caresses.

Je vais devoir quitter le village, parce que je l'ai trahi... Avant de partir, je remettrai Kazehane au nouveau Kage. Et ensuite, je partirai...

Viendras-tu avec moi ? Netsuai... m'accompagneras-tu dans ma fuite indigne et lâche ?
Ne sois pas stupide, tu sais bien que c'est impossible ! Tu lui as donné des responsabiltés, ne crois pas qu'il est aussi lâche que toi !
Mais je... je ne peux pas rester ici... mais je ne peux pas le perdre non plus !!
Débrouille-toi et assume seule les conséquences de tes actes. Ne l'entraîne pas dans ta folie, tu ne ferais que le détruire.

Netsuai...

Elle ne put rien ajouter. C'était la réalité, elle ne pouvait pas l'entraîner avec elle dans sa vie de paria. Cette nuit... était-elle la dernière nuit de bonheur de son existence ?...

L'étreinte, l'intimitée. Tout ce moment, tout ce vécu, tout étais parfait.
Au dela de cette rennaissance je ne'éprouvait plus que plaisir.
Et tout cela grâce a elle.

Je n'avait jamais ressentit de sentiment aussi fort, jamais. Autant pour quelqu'un que pour moi-même.
Et la... entre ses bras. Couvert de ses baiser fievreux auquels je repondait par les miens.
Au milieu de cette douceur qui ne fesait que decupler la mienne.
Au centre de cette passion qui me devorait comme elle me fesait survivre:

Je vivait.
Vivre... vraiment.
Peut être pour le premiere fois de ma vie.
Tout avant n'avait été que gêne et desillusion.
L'instant semblait s'étirer, a l'infini.
Vivante matérialisation d'un eden tant recherché je ne pouvait que m'immerger dans ce moment unique et tellement cher a mon coeur.

Je l'avait tant desiré.
Je l'avait tant desiré.

Je relevait les yeux sortant lentement de cette transe sexuelle.
Me desenivrer de ma passion fut difficile mais une longue inspiration me permit de palier a ce probleme.
Mes yeux s'incrusterent dans les siens.

Tu sais.
Un jour je te l'ai dit.
Tu sais ces deux simples mots.
Je t'aime.

un sourire complice je posait un doigt sur ses lèvres

Leurs profondes significations a mes yeux sont que ma vie n'a desormais de sens que si elle vibre avec la tienne.
Qu'importe ou tu aille.
Sans toi la vie n'est rien, sans toi elle est fade, sans saveur...

Sans toi je ne suis rien

Ces mots prononcer en d'autres lieux auraient put être pris pour ceux d'un desesperer.
Mais avec ce sourire, je demontrais a la face du monde le contraire.
Je me consumait dans cette amour et je ne resortais que grandis.
Je saisit sa main.
Comme on saisit celle d'une princesse.
Comme on carresse une soie delicate.

Je te suivrait ou que tu aille. Je serait la, pour veiller sur toi,

et pour t'aimer

mon regard portait sur le sien.
Elle qui doutait souvent j'essaiyait de lui montrer mon intime conviction.
Ma volontée restait inébranlable.
Mon amour aussi

Aux paroles de Micky, Sayuri ne put retenir un sourire.

Netsuai... tu lis en moi comme dans un livre ouvert... Venant de n'importe qui d'autre, cette faculté m'effraierait et me mettrait dans une rage sans nom...
Venant de toi... elle me rassure... c'est tellement reposant de savoir que tu me comprends même lorsque je parle à demi-mot.. même lorsque mes paroles disent le contraire de mes pensées dans une tentative désespérée pour te protéger...

J'avais envie de te demander de m'accompagner... mais je ne l'aurais jamais fait... Plutôt partir seule que de détruire ta vie...

Elle se colla à nouveau contre lui, resserrant l'étreinte de ses bras autour du corps de son amant. Le départ aurait ieu demain. Après cela, elle ne serait plus la bienvenue à Kyofuu... ni même dans aucun autre village caché. La désertion ne se pardonne pas dans le monde qui était le leur... Si Micky restait à ses côtés, peu lui importait de vivre en reclue loin des gens. Après tout, son clan était honni depuis le terrible massacre des villageois de Kyofuu...

Son clan... Ils n'avaient pas apprécié qu'elle les abandonne pour devenir Kage de Kyofuu. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où ils se trouvaient à présent et doutait qu'ils aient envie de la revoir... Elle laissa échapper un soupir incontrôlé et se mordit la lèvre. Micky... ne penser qu'à lui, pour cette nuit où ils pouvaient dormir l'esprit en paix... cette dernière nuit...

Lentement, elle recula vers le lit, entraînant Micky avec elle, l'embrassant fiévreusement. Son pied toucha le bord du lit et elle s'y laissa tomber, agrippée aux vêtements de son amant qui tomba avec elle.
Sayuri se mit à rire, sans cesser de l'embrasser.

Pour toi... cette nuit... je ferai tout... pour la première fois...

Un aveu... Le comprendrait-il ?... Comprendrait-il qu'il était le premier ? Elle devait faire attention... très attention... de ne pas le blesser par inadvertance... Avec des gestes lents et empreints de douceur, elle retira peu à peu les vêtements de Micky, sans le quitter des yeux... Elle-même tremblait comme une feuille... peur... excitation... désir puissant...

Cette nuit-là, elle s'offrit à lui... entièrement... Les gestes tendres et délicats de son Netsuai aidant, elle surmonta sa peur... et le plaisir alla bien au delà des choses les plus merveilleuses qu'elle ait pu imaginer... Un monde empli de lumière... Des sensations d'une douceur et d'une intensité sans égales sur le monde terreste... Un envol dans un monde parfait en compagnie de son seul et unique Amour... La première nuit d'une longue série... Un éveil à la Vie...

Ils s'endormirent épuisés dans les bras l'un de l'autre, le sourire aux lèvres, sans autre pensée que celle de leur bonheur à venir. La fuite n'avait plus d'importance à présent, sa gravité avait été réduite à un état proche du zéro. La seule chose qui importait à présent était eux, et leur amour.

Les heures sombres de la nuit s'étiraient, la nouvelle lune ne s'était pas encore dessinée dans le ciel d'un noir d'encre. Le temps couvert ne laissait apercevoir aucune étoile, accentuant encore l'atmosphère pesante, à peine brassée par un léger souffle de ce vent propre à Kyofuu...
Il était environ trois heures du matin.
Les deux amants étaient profondément endormis dans les bras l'un de l'autre, la tête de Sayuri nichée au creux du cou de Micky. Pas un bruit ne venait troubler la douce quiétude de ces deux êtres. Pas une pensée sombre ou inquiète ne s'était glissée dans leurs rêves...

Un bruit. Un seul. Une brindille qui craque. Une ombre devant la fenêtre, malgré la noirceur de la nuit...
Une odeur de brûlé... Le bois des charnières de la fenêtre noircit soudainement puis rendit l'âme dans un craquement sinistre. Micky bougea légèrement mais aucun des deux ne se réveilla. La fenêtre disparut à l'extérieur, ôtée par des mains invisibles.
Quatre formes sombres se faufilèrent à l'intérieur par l'ouverture béante. Ils étaient plus silencieux que des moines et se déplaçaient en glissant comme des ombres. Ils se placèrent de chaque côté du lit, échangeant des signes incompréhensibles.

D'un seul mouvement, ils fondirent sur les deux amants endormis, et les frappèrent au visage en un point précis. Sayuri se réveilla une fraction de seconde trop tard et elle n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait qu'elle sombrait dans une profonde inconscience, assomée par le choc. Micky avait subi le même sort qu'elle et ne bougeait pas davantage, renvoyé au pays des songes par la violence du coup porté. D'un hochement de tête, les quatre agresseurs se mirent d'accord et enroulèrent le corps inerte de Sayuri dans une des couvertures recouvrant le lit. Le pendentif qu'elle portait au cou se détacha dans l'opération et tomba sans un bruit sur le matelas.
Un des individus chargea ensuite Sayuri sans ménagement sur son épaule, laissant Micky inconscient là où il était.

Un des hommes sortit, suivi de celui qui transportait Sayuri. Les deux autres se glissèrent ensuite à leur tour par l'ouverture.

Moins de trente secondes plus tard, le calme était revenu et plus un bruit ne venait plus troubler le silence de la nuit. Micky ne tarderait pas à se réveiller, avec le visage sans doute douloureux.

Dans la chambre, les vêtements de Sayuri au sol étaient les seuls témoins de son passage ici... ainsi que Kazehane...

Une éxplosion retentit.
Une de douleur au fond de mon crâne.

Mes yeux venaient de s'ouvrir, j'étais rester inconscient un long moment et mon crâne me fesait souffrir comme pour me faire payer mon inaction.
Esseyant de ne pas retomber en inanition je batait des paupieres pour distinguer mon environnement.
La mise au point reglée un trés mauvais présentiment se saisit de mon coeur.
Je tournait la tête.
La fenêtre étais oter.

Je tournait le tête de l'autre coté.
On me l'avait enlever.

SAYURIIIIIIIII

Je sautait sur le coté et saisit son pendentif.
Ce pendentif.
Le symbole de son attachement a ce village.
Aucun autre signe ne pouvait être plus revelateur.
Ses vetements encore la.
La fenetre.

L'idée eut du mal a faire route dans ce crâne ammoché.
Mais..

Mais...quand elle reuissit.
Un mélange de desespoir et une fureur comme jamais de m'a vie je n'avait connut s'emparra de moi.
Mon corps vibrait.
Je me tenait au bord du lit.

Le sol vibrait.

POUQUOIIIII!!!

La nature reprit ses droits aprés tout je n'étais qu'une bête.
Le montant du lit explosa sous la préssion de mes doigts.
Je venait de m'elancer.
La seconde que je perdit a enfiller mon pantalon fut deja une seconde de gachée.
De trop.
Qui m'éloignait encore plus qu'elle.
Je n'avait le temps de réflechir au pourquoi du comment.
J'avais peut être encore une chance.

Sans y reflechir la phase trois se declancha.
Vitesse. Tout ne serait plus que vitesse.

Je courait et sautait.
Mes mains s'agriperent au haut de la fenetre, et je passait sur le toit.
Mes yeux firent furtivement le tour de mon environnement.
Le jour naissait a peine.

VITE

Ombre fuyante.
Promesse de mort?
Je courait comme jamais je ne l'avait fait.
Santant de toit en toit comme un demon enragé en hurlant son nom.Je ne vivait que pour elle, que pour la retrouver.
Je fillait dans la ville.
Un seul objectif.
Le seul endroit par lequel, ils avaient dut passer.
Les portes.

Le couloir, se resserait...
Ma gorge se serrait pendant que chaque pas m'arrachait un effort de volontée monstrueux.
Mais ma curiositée, mon besoin de combattre mes demons... je... je lui devait bien ca.

Une porte était restée fermée tout ce temps. Mes larmes jaillirent a l'instant ou mes doigts sentirent nos noms gravés sur le bois....
Mes yeux restaient aveugles dans la nuit noire mais mes sensations elles...
Elles se combattant les unes, les autres pour savoir qui prendrait le dessus la premiere..
La tristesse?
La melancolie?
L'espoir?
L'abandon?

Mes doigts se ressererent sur mon pendentif cachés sous mes couches de vétements.
J'avais faillis mourrir pour recuperer l'object.
Lentement comme on reveille un enfant, je saisis le fin collier de cuir le passait par dessus ma tête...
Pas étonnant que cette porte soit restée fermée...

J'étais le seul a en posseder la clé....
Le cliquetis de la serrure, mes larmes qui tombaient en ricochant sur le sol...
Le batiment était trop silencieux...

Je poussais lentement la porte et ...

Et... tombait a genou...
Un sourire ebahit sur les lèvres, elle se tenait la devant moi... ethérée...
Apparition funeste source d'un ésprit ravagé par le manque...
Mais la tout de même....
Mes yeux carressaient les courbes de son corps remontant vers son visage a la peau si sucrée.
Dans cette apparition angélique, son sourire illimunait la pièce, mon coeur et mon âme...
Je me relevais , doucement... N'osant le quitté des yeux, elle aurait disparue sinon... je le savais...

Renaissance parmit les mots, un homme retrouve son amour, un court instant il le sait, il peut de nouveau touché ces lèvres ardament desirées, il la sent fremir sous la préssion de ses doigts.
Il sent son corps se cambrés sous les carresses de ses mains, pourquoi revit il cet érotisme poussé par ses souvenirs...

Il s'en fou, il revit a nouveau... Une innoncence touchante, un échange divin pour un monstre et une déesse...
Ils se redecouvrent, lentement comme deux amants sauvages qui tentent de comprendre pourquoi et comment tout ceci est réalisable...

La manque de sommeil, de repos... de raison..
Un délire assujetis par la nécessitée de l'endroit et celle du coeur.
Une halucination parmi tant d'autres dans un monde ou ses rêves ne sont dictés que par ce sourire , ce regard et cet amour incandescent...

Chaque fibre de son corps vibre dans une osmose sans borne...
Longtemps il a chercher, la force de retrouver toutes ces choses...

Et quand l'illusion.. la vision d'éden... se dissipe...
Je sais une chose...Alors que le désespoir et la solitude aurait dut s'emparées de moi...

je suis debout face a cette fenetre par laquelle ils sont partis...

Je sais que je suis pas seul...
Quelque part... elle m'attend...
Je...
Je dois la sauver... ou je dois mourrir.
Qu'importe, dans l'une ou l'autre des solutions je la rejoindrais...

Une vieille, trés vieille énergie reviens. Celle de le necessitée de retrouver mon amour.
Elle n'a jamais disparue... mais... depuis des semaines jamais elle n'a été aussi forte, brulant mon corps dans une danse macabre...

Le demon s'empare de mes gestes sans un bruit...
je saisis mon ancien bandeau de soie.
Rapidement j'attache mes cheveux en arrière, mes doigts se posent sur le batant de la fenetre.

Pour la deuxieme fois j'emprunte ce chemin...
Pour la deuxieme fois je saute par la fenetre ouverte delaissant mes souvenirs...

Mais quand je reviendrais... Oui...
Elle sera dans mes bras et cette fois nous franchiront cette porte a deux...

Une ombre rejoint les autres, et le hurlement d'un loup sauvage s'éleva dans le lointain...
Il trouva echo dans celui d'un homme...
D'un homme qui courait a perdre haleine...
D'un homme qui partait combattre le monde pour retrouver celle qu'il aimait...

Sihaya....

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